L'Essentiel
Elle a collecté des récits et témoignages de Clermontois pour créer une série de textes qui explorent les liens entre les vivants et les morts, tout en offrant un moment collectif accessible à tous.
Les événements se dérouleront sur deux jours avec quatre épisodes abordant divers thèmes liés au funéraire, comme l'amour dans le cimetière et la philosophie des rites funéraires.
Pour les athées, la Toussaint représente un simple jour férié, pour les catholiques, le 1er novembre est bien plus que cela, puisque c’est le jour durant lequel on honore tous les saints. À l’origine, la Toussaint était la fête de tous les martyrs. Elle se déroulait le dimanche qui suivait la Pentecôte, puis, au IVe siècle, l’Église catholique a décidé de la décaler au 1er novembre. La Toussaint ne doit pas être confondue avec la fête des morts qui se déroule le lendemain.
Dalie Farah propose d’envisager les cimetières et le funéraire autrement
Pour beaucoup de gens, la Toussaint est synonyme de temps maussade, de chrysanthèmes et de passage au cimetière. C’est précisément pour casser ce triptyque que l’écrivaine Dalie Farah a décidé cette année de faire une tourné des cimetières clermontois et proposer des lectures musicales. « Le cimetière est un lieu que l’on veut éviter, il effraie. Pourtant, c’est un lieu paisible, émouvant, un lieu de vérité, de récits » explique l’auteure d’Impasse Verlaine. « Depuis des mois, je fouille dans les archives, recueille la parole de Clermontois, gardiens, usagers, voisins des cimetières, employés, membres d’associations pour écrire des textes à dire. À travers une série en quatre épisodes, je propose d’envisager les cimetières et le funéraire autrement » précise t-elle en invitant le public à venir écouter « ces histoires qui voient le monde tel qu’il est et tel qu’il a été, ces histoires qui relient les morts et les vivants ».
Un moment collectif qui ne blesse ni l’intime ni le social
Avec ce rendez-vous peu commun Dalie Farah souhaitait créer un moment collectif « qui ne blesse ni l’intime ni le social ». Poursuivant son geste d’écrivaine publique, elle propose une série de textes sur le funéraire avec la Compagnie Dalie Farah avec l’envie d’offrir aux Clermontois l’occasion de penser cette question du funéraire collectivement et de relier les gens entre eux.
Pour cela elle sera accompagnée de plusieurs lecteurs : Béatrice Chatron, Sébastien Saint-Martin, Clémence Mathillon, Jessy Khalil et d’un musicien, Manu Bigeard. 4 épisodes seront proposés sur deux jours : L’amour est-il (aussi) dans le cimetière ? et Le rite funéraire, une philosophie des cimetières seront les deux premiers thèmes abordés, Grande histoire et petites histoires : Honneur aussi aux femmes ! et Sourire dans les larmes : peut-on rire dans un cimetière ? seront les deux autres.
La tournée clermontoise
Épisode 1- L’amour est-il (aussi) dans le cimetière ? 30 minutes, samedi 1er novembre de 11 h 00 à 11 h 30, cimetière de Saint-Jacques, rue Flameng.
Épisode 2- Le rite funéraire, une philosophie des cimetières, 40 minutes samedi 1er novembre, de 16 h 00 à 16 h 40, cimetière de Crouel, rue Pierre Estienne.
Épisode 3- Grande histoire et petites histoires : Honneur aussi aux femmes ! 45 minutes, dimanche 2 novembre de 11 h 00 à 11 h 45, cimetière des Carmes labellisé « Cimetière Remarquable d’Europe », entrées Chaussée Claudius, rue Buffon ou rue du Souvenir Français.
Épisode 4- Sourire dans les larmes : peut-on rire dans un cimetière ? 30 minutes dimanche 2 novembre de 16 h 00 à 16 h 30, cimetière de Montferrand, rue Emile Combes.












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