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VGE, Portrait officiel de Jacques-Henri Lartigue
Portrait officiel de Jacques-Henri Lartigue /documentation française
Vie publique

Une avenue VGE à Chamalières

Google maps va devoir se mettre à jour : A Chamalières l'avenue de Fontmaure a cédé sa place à l'Avenue Valery-Giscard-d'Estaing

La plaque a été dévoilée par Louis Giscard d’Estaing une semaine, jour pour jour, après le lancement officiel du timbre poste à l’effigie de son père : désormais Chamalières possède une Avenue Valery-Giscard-d’Estaing. Ce n’est pas une nouvelle avenue qui porte le nom de l’ancien locataire de l’Elysée mais tout simplement l’avenue de Fontmaure qui a été débaptisée. L’avenue de Fontmaure portait le nom d’un domaine sur lequel était jadis érigé un château. Ce domaine fut cédé à la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph, dite du Bon Pasteur en 1872 qui décidèrent de construire un bâtiment à la place du château, plus adapté à l’installation d’un pensionnat de jeunes filles et au logement des sœurs. Il devint en 1904 et jusqu’en 1999, une clinique pour neurasthéniques et une maison de repos. Le site était baptisé autrefois « Font Maura », la « Fontaine Noire » du nom d’une source qui se trouvait sur le terrain. Une page de l’histoire vient  donc de se tourner, l’avenue porte désormais le nom du célèbre homme politique décédé il y aura bientôt un an.

Intimement lié à Chamalières

Le nom de Valéry Giscard d’Estaing est intimement lié à Chamalières dont il fut le maire de 1967 à 1974. C’est depuis la salle du conseil municipal qu’il annonça sa candidature à la présidence de la république quelques jours après le décès de Georges Pompidou dont il était le ministre des finances. Après l’épisode élyséen, VGE revint dans son « fief » auvergnat comme conseiller général avant d’être élu de 1986 à 2004  président du conseil régional d’Auvergne dont le siège était alors situé avenue de Fontmaure. Cet axe structurant de la commune avait d’ailleurs été « percé » sous son mandat municipal. Il devait se poursuivre au delà du carrefour de l’Europe pour devenir le fameux BSO, boulevard sud-ouest, un axe qui fait défaut aujourd’hui mais qui risque de ne jamais voir le jour, la page du tout voiture des années Giscard ayant, elle aussi, été tournée.

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