Touche à tout, déroutant, insaisissable, souvent là où on ne l’attend pas ou plus: voici Disiz, tantôt musicien, tantôt acteur et même écrivain. Disiz la peste ou peut-être Serigne M’Baye Gueye, son vrai nom. Il fut le père du Poisson Rouge, son premier album rap, après une expérience au sein du groupe Rimeurs à Gages . Et puis, un beau jour, au milieu de la décennie précédente, Disiz annonça qu’il changeait de registre, passant du rap originel au rock. Un chemin assez rare entre un film et un livre. En fait, il était un peu partout et ailleurs…
Pacifique
Disiz publie aujourd’hui son album le plus ambitieux, un disque inclassable, déroutant, généreux, véritablement populaire. Pacifique fusionne avec brio le rap, l’électro, la pop ou la zouk, alliage méticuleux et décomplexé dont le premier single a immédiatement tapé dans l’œil de Stromae. Épaté par l’audace, les mélodies et l’écriture, il se penchera avec enthousiasme sur deux titres de l’album, sans jamais s’imposer. Un tour de force qui laisse la part belle à deux styles forts et singuliers, deux esprits ouverts sur tous les arts et toutes les esthétiques, de la chanson au rap, de la pop à la poésie urbaine.
Mercredi 31 janvier à 20 h 30 à la Petite Coopé – Location: 24 € – Carte Coopé : 20 € – Réduit : 20 € – Cité Jeune: 16 € – Soir : 27 € .
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