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Les routes du Cantal, théâtre de l'arrivée de la 13e étape du Tour- photo Patrick Bossin.
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Tour : de Châtel-Guyon à Lyon en passant par Clermont

Le Tour de France va vivre 48 heures auvergnates, au fil de deux étapes dissemblables. La première, Châtel-Guyon- Le Puy Mary sera, de loin, la plus difficile... De quoi donner des idées à Roglic, Bernal voire au trublion Pogacar ?

La plus auvergnate des étapes du Tour de France ne sera pas celle qui, samedi 12 septembre, s’élancera de Clermont. La veille, en effet, le peloton, probablement en ordre dispersé, rejoindra Le Puy Mary, dans le Cantal, après avoir pris le départ de Châtel-Guyon, ville thermale récompensée de sa liaison durable avec le cyclisme. Elle sera belle cette étape des Monts d’Auvergne, sans le moindre  répit, truffée de bosses, de cols, de descentes, de faux plats, idéale sans aucun doute pour déclencher quelques escarmouches voire, sait-on jamais, pour renverser la table.

Au pied du puy de Dôme

Avant Le Mont-Dore, les coureurs longeront le Lac de Guéry.

Après Châtel, les coureurs rejoindront Riom, Ménétrol, Chateaugay, Clermont, Chamalières et Royat, avant de se rendre au pied du puy de Dôme, clin d’œil des organisateurs à ce sommet mythique que le Tour retrouvera sans doute un jour… Les choses sérieuses auront alors déjà commencé avec le col de Ceyssat, l’une des deux ascensions de la journée classées en première catégorie. Mais plus que la difficulté des escalades, c’est leur répétition tout au long de la journée qui risque de marquer les concurrents. Après Orcival, l’itinéraire empruntera le col de Guéry avant de rejoindre Le Mont-Dore puis La Bourboule et de se diriger sur Bort-les-Orgues. Dans le département du Cantal, quatre montées répertoriées attendent les coureurs de pied ferme. Les côtes d’Estrade et d’Anglade-de-Salers constitueront des hors d’œuvre avant la sévère rampe du col de Néronne (près de 4 km à 9,1%) et le final sur Le Puy Mary.

La place de Jaude aux premières loges

La ligne de départ officielle de la 14e étape a été inaugurée officiellement le 11 août dernier, face à l’Opéra-théâtre, à la veille du départ du Dauphiné. Christian Prudhomme, le directeur du Tour actuellement sur la touche après avoir testé positif au Covid-19, Bernard Thévenet, double vainqueur de la Grande Boucle (1975-77) et Olivier Bianchi, le maire de la ville, ont partagé ce moment. Depuis, la Place de Jaude attend donc les concurrents et la caravane pour le grand retour du Tour de France à Clermont. Après l’étape musclée de la veille, et en attendant l’explication du lendemain sur les pentes du Grand Colombier, l’étape Clermont- Lyon pourrait sourire à des baroudeurs… à moins qu’elle ne se termine par un sprint dans la capitale des Gaules. L’ascension du col du Béal (effectuée par Augerolles et Le Brugeron) est certes sélective mais elle interviendra à 120 km de l’arrivée. Et un regroupement n’est pas à exclure du côté de Montbrison ou de Montrond-les-Bains dans la plaine du Forez. Au sortir de Clermont, les coureurs rejoindront Aulnat, Malintrat, Pont-du-Château, Chignat avant de se diriger sur Courpière où la route commencera à grimper jusqu’au Béal. Lorsque le peloton atteindra Lyon, ce samedi 12 septembre, il lui restera un millier de kilomètres environ avant de rejoindre Paris, le 20 septembre.

 

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

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