Des siestes, peut-être, moments rares, bénis, réparateurs, courtes échappées quotidiennes. Mais surtout, en l’occurrence, un rendez-vous sous le signe de l’imprévu qui renouvelle le concept même de spectacle. Ce sont donc les Siestes acoustiques de Bastien Lallemant, sorte d’objet artistique non identifié ou de laboratoire totalement informel.
Des musiques, des récits, des fictions
Lors de ces « séances », le public est invité à s’étendre pour écouter un concert, des musiciens jouent au centre de la salle, enchaînent des musiques, des récits, des fictions sans qu’aucun applaudissement ne vienne rompre le charme. Et généralement, ces « siestes » sont l’occasion pour Bastien Lallemand d’accueillir des amis artistes venus partager cette insolite expérience. Les spectateurs, pour leur part, allongés comme il se doit, plutôt que de glisser dans les bras de Morphée, sont irrésistiblement envoûtés.
Pas de routine
Démarrées dans un cadre confidentiel, les Siestes acoustiques ont rapidement bénéficié d’un important bouche à oreille. Elles ont ainsi été accueillies aussi bien au sein de festivals de littérature que de musique, avec pour principe à chaque fois d’étendre l’invitation aux artistes rencontrés sur place. Abritées par des scènes nationales, ou encore à la Maison de la Poésie à Paris, elles ont traversé l’Atlantique pour rejoindre Montréal.
Pas de routine en perspective, pas d’ennui à l’horizon : les Siestes acoustiques se renouvellent en permanence. A Sémaphore, ce sont donc de nouvelles expériences, inédites, qui vont se dérouler.
Jeudi 21 mars à 18h30 et à 21h à Sémaphore à Cébazat.
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