Nul ne sait aujourd’hui si les Jeux Olympiques se dérouleront l’été prochain à Tokyo. Une incertitude pesante pour les athlètes qui se préparent depuis des mois et, parfois des années. Pour Renaud Lavillenie, l’interrogation est d’autant plus lourde que le temps passe vite à l’âge de 34 ans. En attendant, le protégé de Philippe d’Encausse s’apprête à remettre la barre haut, dès samedi à Bordeaux, à l’occasion du Starperche, une compétition où il retrouvera Valentin, son frère, mais aussi une partie de la relève française, Thibaut et Mathieu Collet, Julien Cyprès, Romain Gavillon, Ethan Cormont, Baptiste Thiéry sans oublier l’expérimenté Stanley Joseph. Sur la route des championnats d’Europe en salle de Torun (5-7 mars), en Pologne, son objectif hivernal, le champion olympique de Londres, a prévu de disputer le meeting de Karlsruhe (29 janvier) avant de se rendre à Tourcoing (31 janvier), Rouen (6 février) puis de participer au meeting de Liévin (9 février). Le 28 février à Clermont, il devrait également être l’un des acteurs de « son » meeting, le All Star Perche, qui se disputera « avec un minimum de public ou à huis clos ».
D’un équipementier à l’autre
Côté coulisses, le Clermontois a confirmé qu’il venait de quitter l’équipementier Nike, à l’image des footballeurs Neymar, Sterling ou Lewandowski. Pandémie oblige, la marque de l’Oregon a, en effet, réduit ses contrats avec nombre de sportifs. Pour sa part, le triple champion d’Europe a choisi de rejoindre Puma, qui fut longtemps associée à l’icône Usain Bolt. Il y retrouvera notamment la nouvelle étoile du saut à la perche, le recordman du monde suédois Armand Duplantis.
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