Une vidéo publiée sur un réseau social, dans laquelle on voit les têtes d’Olivier Bianchi et deux de ses adjoints, Cyril Cineux, Thomas Weibel mais aussi le député écologiste du Puy-de-Dôme, Nicolas Bonnet, écrasées ou coupées avec un long couteau, ne passe vraiment pas.
Le maire de Clermont a signalé cette vidéo au procureur de la République et publié un post dans la foulée sur son compte Facebook. « Ça suffit ! Aucune hostilité politique ne justifie de voir sa tête écrabouillée ou découpée. Je le signale au procureur. J’entends les colères parfois légitimes : j’explique tant qu’il le faut le pourquoi de notre action. Mais je refuse de donner de la légitimité à ceux qui encouragent cette violence inouïe et inacceptable. Soutien aux autres élus visés, dont je connais l’investissement quotidien ».
Déjà en 2023, alors qu’il faisait l’objet de critiques récurrentes sur les chantiers ouverts dans la ville, à coup de publications sur les réseaux stigmatisant son physique, Olivier Bianchi, pourtant pratiquant régulier de l’autodérision, avait du menacer de porter plainte pour diffamation pour calmer le jeu.
Une publication vidéo réalisée avec l’IA
Dans son post le maire de Clermont explique que la vidéo en question, réalisée avec Pika, un outil en ligne de transformation d’images par Intelligence Artificielle a été publiée par un des modérateurs d’un compte de détracteurs sur Facebook. Selon son administrateur, ce groupe ne porte nullement la responsabilité de cette vidéo puisqu’elle a seulement été publiée sur la page personnelle du modérateur. Si l’argument est recevable sur le plan juridique, sur le fond, cela ne change pas grand chose car cette publication reflète, avant tout, l’état d’esprit d’une personne dont l’un des rôles serait justement de modérer et non d’attiser. Reste maintenant à attendre la suite donnée par Dominique Puechmaille, procureure de la République.
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