Vous l‘avez sans doute remarqué en lisant nos sujets, l’équipe de 7 Jours à Clermont est attentive à la cause environnementale. Mais publier quotidiennement des articles sur un web média nécessite une utilisation importante des fonctions numériques. Recevoir et envoyer une impressionnante quantité de mails, rédiger, intégrer, stocker des articles, les publier sur notre site web, les partager sur les réseaux sociaux, traiter des photos, constituer une bibliothèque, envoyer des newsletter… notre bilan carbone est loin d’être neutre. Alors en ce 20 mars, jour d’un printemps particulièrement bienvenu cette année, nous nous penchons sur les serveurs et les machines qui nous permettent de vous accompagner 24h/24 et 7jours/7 et les vidons des fichiers inutiles. Ainsi nous leur redonnons de la performance, de la durée de vie et faisons un geste pour la planète.
Internet : 900 millions de tonnes de CO2 chaque année
Surfer sur le web est polluant car cela nécessite d’utiliser des serveurs qui consomment de l’électricité et dégagent de la chaleur. Selon l’Ademe, la recherche d’information via un moteur de recherche représente au final 9,9 kg équivalent CO2 par an et par internaute.
Le Ministère de la transition écologique évoquait en 2018, une empreinte carbone de 11 tonnes équivalent CO2 (t CO2 éq) par Français. Chaque année, Internet et ses systèmes de support produisent 900 millions de tonnes de CO2 dans le Monde, soit plus que la production annuelle de toute l’Allemagne. Des experts estiment que dans 10 ans, le réseau Internet consommera 20% de l’énergie totale mondiale…un pourcentage qui fait frémir en imaginant les moyens de productions nécessaires. Finalement, sans que nous nous en rendions compte, nos petits gestes numériques quotidiens sont loin d’être anodins et vont à l’encontre de tous les batailles que nous menons en parallèle pour tenter d’épargner notre planète.
Des gestes simples qui devraient être quotidiens
Se mobiliser une journée c’est déjà pas mal, mais c’est quotidiennement qu’il faudrait agir pour éviter la production d’une énorme quantité de déchets numériques. Les e-mails, fichiers, applications, doublons de photos et de vidéos inutiles que nous conservons parfois sans autre raison que la flemme de les supprimer, continuent de consommer de l’énergie. Il convient donc de les traquer et de les supprimer. Alors, si aujourd’hui 20 mars, nous nous concentrons quelques minutes sur la question, nos machines, mais aussi nos cerveaux, n’en seront que plus légers et nous réduirons notre production de quelques tonnes de CO2. Un conseil : fermez l’onglet 7 Jours à Clermont, pas trop longtemps quand même, et regardez vos archives et poubelles numériques il y a un peu de tri à faire.
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