« J’ai hâte que l’on rentre dans le vif du sujet, que le débat s’instaure, qu’il soit vraiment question de propositions, de programmes ». A cinq semaines du premier tour de l’élection municipale, Olivier Bianchi, maire de Clermont et candidat à sa succession, déplore le manque de sérieux de cette campagne. « Globalement, et jusque- là, je la trouve médiocre au regard de l’intérêt que l’on doit porter aux Clermontois. » Dans le viseur de l’élu : ses adversaires, évidemment. Et en premier lieu, Eric Faidy et Jean-Pierre Brenas dont il juge un certain nombre de propositions « déraisonnables et pas chiffrés » et dont il regrette que « les listes ne soient pas encore connues ».
« Le risque d’abstention est grand »
Parmi les éléments qui tendent à abaisser le niveau de la campagne, Olivier Bianchi liste « les tensions liées au débat national » ou encore « le rabibochage de la droite » et surtout « les réseaux sociaux » qu’il affirme regarder le moins possible. « De notre côté, ce début de campagne se déroule plutôt bien, les gens que nous rencontrons sont généralement agréables. On ne ressent pas d’hostilité. En même temps, je crois qu’il existe une vraie distance des citoyens par rapport à la politique et le risque d’abstention est grand ».
Quartier par quartier
Dans leur boîte aux lettres, les Clermontois vont recevoir un nouveau tract de l’équipe Bianchi. « Le premier hashtag développait quinze mesures fortes pour une ville plus vivante, plus agréable. Celui-ci indique nos projets, nos engagements quartier par quartier » explique le maire dont le souhait, pour les six ans à venir est que « la ville grandisse encore un peu, de manière équilibrée, en conservant l’art de vivre à la clermontoise ». .
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