Elle marqua profondément le Paris de l’Entre-deux-guerres puis celui de l’après deuxième guerre mondiale. Chanteuse, danseuse, meneuse de revue américaine, Joséphine Baker a conquis le cœur des Français, en seulement quelques années depuis La Revue Nègre en 1925 jusqu’à la fameuse chanson J’ai deux amours en 1931. Son idylle avec la France fut si importante qu’elle devait acquérir notre nationalité en 1937. Durant la deuxième guerre, elle devint une figure de la Résistance, tout comme elle demeure un visage incontournable de la lutte contre le racisme et l’émancipation des noirs.
Une femme dans son siècle
Égérie des cubistes, star bien avant l’époque de l’hyper-communication, Joséphine Baker a marqué son siècle. S’inspirant d’un fameux concert à l’Olympia en 1968 mais aussi d’une série de prestations au London Palladium en 1974, l’Ensemble Contraste, avec la soprano Magalie Léger, rendent aujourd’hui un magnifique hommage à la carrière et à la vie de la diva.
Égérie et porte-drapeau
A leur manière, l’Ensemble Contraste et la soprano Magali Léger font revivre font revivre cette artiste qui marqua le Paris de l’après-guerre par sa musique, sa proximité avec le public et son engagement politique de résistante. Sur des musiques de George Gershwin, Frank Sinatra, Edith Piaf, Charles Trénet, le spectacle déroule ainsi le parcours hors-norme de cette personnalité qui fut aussi portée par l’engouement des Parisiens pour le jazz et les musiques noires. Défilent ainsi La vie en rose, Petite fleur, Youkali, I could have danced all night, Contraste, El choclo, J’ai deux amours, Summertime, Hello Dolly. Autant de titres incontournables, passés à la postérité… Joséphine for ever.
« Joséphine Baker- Paris mon amour », vendredi 8 novembre à 20h à l’Opéra Théâtre de Clermont. Spectacle proposé par le Centre Lyrique Clermont Auvergne.
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