S’il excelle dans l’art de l’aquarelle, Léo Dorfner ne restreint pas son champ de création à une seule technique, ni même à un seul médium. Le dessin, la sculpture ou la photographie sont, pour lui, d’autres vecteurs d’expression. Le plasticien est tout autant inspiré par la culture populaire que par la culture savante. La scène rock, le cinéma d’auteur, les cartoons, le tatouage le captivent tout autant que la mythologie ou l’art religieux et il ne craint ni le mélange des genres, ni celui des époques. Lorsqu’il évoque les artistes qui l’ont inspiré, il cite tout autant Bukowski, Houellebecq, Pérec que Iggy Pop, Bob Dylan, le Velvet Underground, Kubrick, Coppola ou George Best… Parmi d’autres. 
Associations d’idées
S’éloignant de l’extrême conceptualisation de l’art contemporain, Léo Dorfner choisit avant tout ses sujets pour leur esthétisme. A l’occasion de ses plus récents travaux, il se plaît à isoler et combiner des images saisies sur le Net , pour mettre en scène, sur le papier, des association d’idées incongrues ou impertinentes qu’il redirige vers le public. « J’aime à juxtaposer les images comme on fait rimer les mots » explique-t-il. L’œuvre intarissable de Léo Dorfner paraît ainsi, à la fois, pleine de références et de spontanéité, parsemée de poésie, d’humour et d’absurde.
Exposition « All is dream » de Léo Dorfner jusqu’au 23 décembre à la Galerie Claire-Gastaud, 5 & 7 rue du Terrail à Clermont (ouvert tous les jours, y compris les dimanches, de 11h à 19h). Rencontre avec l’artiste samedi 12 décembre de 14h à 19h.
Photo Galerie Claire-Gastaud.
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