Accueil » Mercredi » Le Pré du Puy, du maraîchage bio jusqu’à l’assiette…
Maraîchage Cébazat
Gabriel Fenaille, heureux au pré du puy
Initiative Mercredi

Le Pré du Puy, du maraîchage bio jusqu’à l’assiette…

A 10 minutes de Clermont-Ferrand, Gabriel Fenaille et Maria Harenz cultivent leur jardin bio. Un choix de vie que ce couple de jeunes maraîchers entend aussi partager à travers une boutique de vente directe et un restaurant dont les larges baies vitrées donnent directement sur les alignements de choux. Bien avant que le printemps ne pointe son nez, ils ré-ouvrent mercredi 23 janvier.

Le Pré du Puy, c’est plus que du maraîchage « bio. » Ici chacun peut redécouvrir comment les fruits et légumes poussent, quels goûts ils ont, à quoi ils ressemblent… Mettre les mains dans la terre, discuter, profiter du lieu mais aussi déjeuner, faire ses courses… Cet îlot maraîcher à deux pas de Clermont-Ferrand est enthousiasmant. «  Nous ne cultivons qu’avec les meilleurs semences biologiques de variétés anciennes et classiques. Je produis les plants et récolte au fur et à mesure des besoins » raconte Gabriel Fenaille.

Il a choisi de s’installer en Auvergne, à Cébazat sur une exploitation de 2,7 ha qu’il cultive en « bio ». Avec Maria Ahrens, sa compagne, ils habitent ici depuis 2012. Petit à petit, ils ont avancé sur leur projet. « Là où nous nous trouvons, c’est un emplacement idéal pour faire pousser des légumes. La terre est d’excellente qualité, et le climat vraiment clément. » De son côté, lorsqu’elle fait ses études à Clermont-Ferrand, Maria s’est activement engagée dans le mouvement de Slow Food pour une alimentation « bonne, propre et juste », accessible à tous. C’est elle qui mène les projets de diversification du Pré du Puy et s’occupe de la boutique. Outre le beau projet du Pré du Puy, ils sont les heureux parents de Félix et Anaëlle qui grandissent au cœur d’un jardin, entre les choux, les poireaux, les projets de leurs parents et animent même parfois la boutique !

Ferme-auberge

En semaine, la ferme propose des formules « déjeuner » avec une carte qui change chaque semaine, un salon de thé l’après-midi et le samedi, c’est brunch ! L’occasion de découvrir la gastronomie bio et locale. « La cuisine est préparée avec nos légumes et complétée par les autres produits des paysans ou artisans locaux » précise Gabriel. « Le « plus » que nous avons souhaité partager, c’est évidemment le cadre du Pré du Puy. Que ce soit pour faire les courses, prendre un petit café, déjeuner sur place ou venir pour une visite pédagogique, vous allez sentir le contact avec la terre ! »

Un local de vente directe

A la place de l’ancien hangar, un bâtiment « passif »,  écologique et durable accueille légumes et visiteurs :  la boutique du Pré du Puy. Une ossature en bois Douglas issu des forêts françaises, deux panneaux solaires pour l’alimentation d’un chauffe eau solaire, d’une cuve enterrée de 5.000 litres pour la récupération d’eau de pluie, de double, voire triple vitrage, une orientation optimale pour éviter le besoin de chauffer, tout à été pensé pour être exemplaire, et c’est beau, cosy. Le local de vente directe et sa terrasse donnent sur un jardin, les champs, le Puy-de-Dôme. Dans les cageots, des légumes de saison, mais aussi beaucoup d’autres produits de producteurs bio de la région et, enfin, la possibilité de manger sur place !

renseignements : https://www.lepredupuy.com/vente-directe

À propos de l'auteur

Sonia Reyne

Journaliste en Auvergne , elle couvre les thématiques liées à la ruralité, l’environnement, les alternatives sociales, économiques ou agricoles, le numérique et les atouts de la région. Après une longue collaboration avec La Galipote, Sonia est passée par La Gazette de Thiers, La Montagne et d'autres titres locaux. Elle collabore régulièrement aux 4 saisons du Jardin bio ainsi qu'à Village magazine. Présidente du Club de la presse Auvergne, elle préside également l'Union des Clubs de la Presse de France et Francophones.

Commenter

Cliquez ici pour commenter

Sponsorisé

Les infos dans votre boite

Sponsorisé