Sacré artiste de l’année lors des Victoires du Jazz 2017, Thomas de Pourquery est un touche à tout et un stakhanoviste. Le saxophoniste, qui a participé à l’aventure de l’Orchestre national de Jazz, a créé le sextet Supersonic en 2011, aux côtés de Laurent Bardainne, Fabrice Martinez, Arnaud Roulin, Frédéric Galiay et Edward Perraud. L’ensemble a accouché du formidable Play Sun Ra, élu album de l’année aux Victoires du jazz 2014 et finaliste du prix du disque français de l’Académie du jazz.
Un ballet de comètes
L’aventure de Supersonic aurait pu s’arrêter sur cette belle note. Mais c’était sans compter sur le pouvoir du …rêve. “Alors que je fais rarement des rêves de musique, une nuit j’ai rêvé de ce nouvel album. J’étais comme un petit oiseau miniature dans un immense hangar désaffecté à ciel ouvert. Je pouvais me balader au plus près des musiciens qui jouaient. […] Je réalisais en me réveillant que c’était mon groupe, Supersonic ! J’étais stupéfait, littéralement transporté et pouvant pour la première fois entendre mes tant aimés Edward, Laurent, Fabrice, Frederick et Arnaud avec une oreille extérieure” explique le natif de Bondy. Alors les six vont se retrouver pour enregistrer un nouvel opus, intitulé Sons of Love, un album dont Thomas de Pourquery a composé tous les morceaux. À la tête de son Supersonic, l’artiste offre sur un plateau, un disque composé de douze mélodies intemporelles en forme de véritable ballet de comètes. Sur scène, le sextet distille goulûment ses musiques inventives, oniriques et énergiques. L’aventure se poursuit…
Mardi 10 mars à 20h30 à Sémaphore à Cébazat.
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