« Loin de n’être que cette infraction éminemment coupable, la transgression est un acte fondamental et fondateur» estimait le psychiatre et psychanalyste Serge Leclaire. Tandis que pour Jacques Attali : « Transgresser, c’est faire progresser la liberté et refuser d’admettre que quelque chose est impossible. » Ainsi de nombreux penseurs affirment que la transgression fut toujours source de créativité, de vie et d’évolution. Les philosophes des lumières n’ont-ils pas bouleversé le monde par leur liberté de pensée ? Quant à Einstein, ses théories de la relativité, en rupture avec la conception de son époque, ont métamorphosé les notions d’espace et de temps.
Au-delà des normes et des interdits
Transgresser, c’est bousculer l’ordre établi, c’est provoquer le débat là où il n’a pas toujours lieu et, parfois, ouvrir des polémiques. C’est s’abstraire des canons, des critères, des modes, des normes sociales, des tabous, des interdits, de l’air du temps. Mais notre époque codée et codifiée est-elle encore en mesure d’accepter les transgressions ?
C’est sur le thème de la transgression que portera la prochaine soirée organisée par l’association Au Bar des Sciences. Il réunira philosophes, sociologues, scientifiques, journalistes et public. Le débat ne devait pas manquer d’avis éclairés et contradictoires.
Mardi 10 mars à 20h33 au café-théâtre La Baie des Singes, 6 avenue de la République à Cournon.
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