Jusqu’au bout, tel le dernier des Mohicans, il s’était refusé à annoncer une décision. Pourquoi se hâter, d’ailleurs, tant qu’il reste une lueur d’espoir ? Finalement, à son tour, le Clermontois Claude Michy a du se résoudre à reporter sine die le Grand-Prix de France moto dont il est en charge de l’organisation. Une décision prise en concertation avec la Dorna, entreprise détentrice des droits commerciaux et de télévision des Grand-Prix motos (et du superbike), et la Fédération Internationale de Motocyclisme (FIM).
Un report difficile
Le circuit Bugatti du Mans n’accueillera donc pas le Grand-Prix national, les 16 et 17 mai. Soulignant son « admiration pour les soignants qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour sauver des vies », l’organisateur estime aussi avec lucidité « qu’il n’est pas possible aujourd’hui de définir de date de report. » Le plan B consisterait à différer l’épreuve aux dates laissées libres par les 24 Heures du Mans auto (qui se déroulent, quant à eux, sur le grand circuit de la Sarthe), épreuve reportée aux 19 et 20 septembre. Soit le week-end des 13 et 14 juin. Toutefois, l’évolution de l’épidémie, au plan international, semble rendre cette hypothèse de moins en moins vraisemblable. En ce qui concerne une organisation plus tardive dans la saison, elle paraît très aléatoire. En effet, la plupart des dates a déjà été attribuée à d’autres Grand-Prix préalablement reportés.
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