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21 actionnaires sont derrière le projet de réouverture du Gormen's.
Économie Mardi

Le Gormen’s prépare son grand retour

Après quasiment 10 ans de fermeture, le Gormen’s café devrait rouvrir ses portes en novembre. A sa tête, une équipe de 21 actionnaires qui espèrent que ce haut lieu des nuits clermontoises retrouve son lustre d’antan.

Depuis cette semaine, les pré-ventes pour la soirée d’inauguration du Gormen’s café sont disponibles sur Internet. La date n’est pourtant pas encore connue mais, sous réserve du passage de la commission de sécurité, elle devrait se dérouler en novembre.

Garder l’esprit du Gormen’s

Cet été, des affiches ont fleuri dans la capitale auvergnate pour préparer le retour du Gormen’s dans l’esprit des Clermontois. Derrière ce come-back, on trouve un groupe de 21 actionnaires dont de nombreux basketteurs du club de Gerzat et de St Jacques, de la famille, des amis. Mathieu Paris, président de la SAS Gormen’s, explique : “C’est avant tout un projet de cœur. Nous voulons conserver l’esprit du Gormen’s”. Pour de nombreux Clermontois , l’établissement, ouvert en 1992 par les frères Saint-André, évoque les soirées étudiantes déchaînées, le sol qui colle et une ambiance déjantée. Les actionnaires espèrent toucher une clientèle plus âgée. Le président du café poursuit : “On se considère comme un bar de nuit mais pas seulement. On aura un concept de restauration, avec une ouverture le midi. Je ne pense pas que ce soit un pari osé, l’idée est plutôt de pallier un manque à Clermont-Ferrand pour les 30-50 ans”.

Un recrutement de 20 personnes

Les actionnaires disposent des clefs du local de l’avenue Edouard-Michelin depuis un an et y travaillent tous les week-ends. Les artisans ont désormais pris le relais. “Ça va ressembler au Gormen’s. On va surtout travailler sur la partie restauration avec une cuisine de 65 mètres carrés. En bas, dans la grande salle on aura les célèbres tourets et fûts, on garde la longueur de bar, un bar assez solide pour monter dessus. On veut garder l’aspect industriel du bâtiment” confie Mathieu Paris. Le recrutement est également en cours avec l’embauche prévue de 20 personnes. “Les gens ne retrouveront pas le sol qui colle,  ça va manquer à beaucoup” conclut le président du café.

À propos de l'auteur

Catherine Lopes

Journaliste diplômée de l’Ecole de Journalisme et de Communication de Marseille, Catherine arrive en Auvergne en 2006 et fait ses armes sur Clermont Première. Après plusieurs années de collaboration,  elle découvre ensuite le monde de la pige et travaille pour plusieurs sociétés de production. Elle écrit aussi pour le web et fait de la radio. Véritable touche à tout, Catherine aime avant tout raconter des histoires.

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