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Illustration Hermès
Photo 7 jours à Clermont
Économie

Hermès mise sur la transmission des savoir-faire à la maroquinerie de Riom

La cérémonie de la pose de la première pierre de la maroquinerie de Riom, deuxième site de la maison sur le territoire auvergnat confirme les perspectives de recrutements et de formation des artisans localement activement souhaité par la maison Hermès.

La cérémonie de la pose de la première pierre de la maroquinerie de Riom, deuxième site de la maison Hermès sur le territoire auvergnat, s’est déroulée début septembre à l’ancienne Manufacture des Tabacs de Riom. Guillaume de Seynes, directeur général du Pôle Amont et Participations du groupe Hermès, a pris la parole à cette occasion. “Vingt-deuxième site maroquinier d’Hermès, cette nouvelle manufacture ouvrira ses portes dans la commune de Riom en 2024 et accueillera, à terme, 250 artisans formés aux savoir-faire d’excellence de la maison.” La maroquinerie de Riom devient le deuxième site du pôle auvergnat d’Hermès Maroquinerie Sellerie après l’inauguration de la maroquinerie de Sayat, en 2004. Hermès renforce ainsi son ancrage dans le territoire et son engagement pour l’emploi et la formation à des métiers d’excellence. Emmanuel Pommier, directeur général du Pôle artisanal Hermès Maroquinerie-Sellerie, a précisé les perspectives de recrutements et formation des artisans en cours localement. La maison s’appuie sur des partenariats locaux avec Pôle emploi pour le recrutement et avec le Greta et le lycée Desaix de Saint-Éloy-les-Mines pour la formation des artisans.

Peu importe l’ancien métier de ceux qui arrivent dans la formation maroquinerie Hermès. C’est sur la dextérité et la capacité d’apprentissage que les responsables de formation s’appuient pour former aux métiers du cuir les profils recrutés avec l’aide de Pôle Emploi. Minutie, précision, souci de la qualité et persévérance sont les qualités nécessaires aux futurs artisans. / Photo DR

À partir de novembre 2022, les formations seront dispensées au sein de l’École Hermès des savoir-faire qui, dans le cadre de son partenariat avec l’Éducation nationale, assurera aussi les évaluations du CAP maroquinerie des apprentis. La proximité des deux manufactures du Puy-de-Dôme favorise la transmission entre artisans de la culture du métier de sellier-maroquinier et l’apprentissage des savoir-faire uniques d’Hermès nécessaires à la fabrication des sacs et objets de maroquinerie.

Une formation à un métier expert

Depuis 2010, Hermès a ouvert neuf maroquineries en France portant à plus de 4 300 le nombre d’artisans selliers-maroquiniers au sein du groupe. Quatre autres projets de manufactures sont en cours, à Louviers (Eure), Tournes-Cliron (Ardennes), L’Isle-d’Espagnac (Charente) et Loupes (Gironde) où les recrutements et les formations se poursuivent. Depuis sa création en 1837, Hermès s’attache à préserver la dimension artisanale de sa fabrication, source de durabilité, de créativité, d’agilité et d’innovation.

Sur le site de production Hermès en Gironde, la maroquinerie de Guyenne perpétue elle aussi la culture artisanale ainsi que l’esprit de transmission des savoir-faire d’excellence d’Hermès. Afin de favoriser la formation, le tutorat et l’accompagnement des collaborateurs, près d’un tiers des équipes sont issues d’autres sites du groupe ou d’autres métiers de la maison.

Attaché à construire des relations durables avec l’ensemble de ses partenaires locaux, Hermès mène partout où elle s’implante une stratégie de recrutement et de formation en étroite collaboration avec Pôle emploi, le Greta et l’Éducation nationale. L’apprentissage d’un métier, la valorisation de la formation par un diplôme d’État (CAP maroquinerie), la polyvalence et l’employabilité garantissent la création d’emplois de qualité pérennes.

Dans les Ardennes, le site maroquinier des communes de Tournes et Cliron accueillera, à terme lui aussi, 250 artisans formés aux savoir-faire d’excellence de la maison. Là bas également, les formations sont dispensées au sein de l’École Hermès des savoir-faire qui, dans le cadre de son partenariat avec l’Éducation nationale, assure dorénavant les évaluations du CAP maroquinerie des apprentis.

Un modèle artisanal ancré dans les territoires

Situé à Riom dans l’ancienne Manufacture des tabacs, édifiée dans les années 1900 et inscrite aux Monuments historiques depuis 2004, le projet architectural de la maroquinerie privilégie la reconversion d’un ancien site industriel. La future maroquinerie, d’une superficie de plus de 7 000 m², porte les ambitions environnementales du groupe Hermès et vient renforcer sa stratégie de maillage régional. Avec cet engagement dans la formation aux métiers de la maroquinerie, Hermès renforce son rôle créateur d’emplois non délocalisés, de transmission d’un patrimoine des savoirs faire et réaffirme sa volonté de participer durablement à la croissance des territoires.

Maison familiale indépendante qui exerce seize métiers, Hermès s’attache à conserver l’essentiel de sa production en France au sein de ses 52 manufactures et sites de production tout en développant son réseau de plus de 300 magasins dans 45 pays. Le groupe emploie plus de 18 400 personnes dans le monde, dont plus de 11 500 en France, parmi lesquelles plus de 6 000 artisans. Hermès est dirigé depuis 2013 par Axel Dumas, membre de la 6e génération. Depuis sa création en 1837, Hermès s’attache à préserver la dimension artisanale de sa fabrication, source de durabilité, de créativité, d’agilité et d’innovation. Ses valeurs, dont la transmission des savoir-faire d’excellence forgent la singularité et son identité de maison d’objets créés pour durer. Depuis 2008, la Fondation d’entreprise Hermès soutient des projets dans les domaines de la création artistique, de la formation et de la transmission des savoir-faire, de la biodiversité et de la préservation des environnements.

À propos de l'auteur

Sonia Reyne

Journaliste en Auvergne , elle couvre les thématiques liées à la ruralité, l’environnement, les alternatives sociales, économiques ou agricoles, le numérique et les atouts de la région. Après une longue collaboration avec La Galipote, Sonia est passée par La Gazette de Thiers, La Montagne et d'autres titres locaux. Elle collabore régulièrement aux 4 saisons du Jardin bio ainsi qu'à Village magazine. Présidente du Club de la presse Auvergne, elle préside également l'Union des Clubs de la Presse de France et Francophones.

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