« Absolument formidable ! Prenez Lumière d’août de Faulkner et My Absolute Darling de Gabriel Tallent, ajoutez-y la beauté incandescente de la langue et le poids de l’histoire et des tabous, vous avez l’un des chocs littéraires de cette rentrée » : Voici comment François Busnel a récemment présenté le roman de Franck Bouysse invité de l’émission littéraire « La Grande de Librairie ».
Avec Né d’aucune femme, l’écrivain corrézien offre un des livres le plus remarqué de la dernière rentré littéraire, un roman noir et choral qui plonge le lecteur dans la vie de Rose, adolescente que son père a vendu, en échange d’une maigre bourse, au riche propriétaire d’une forge. L’auteur ne précise pas grand-chose de l’époque dans laquelle se déroule son histoire, mais cette époque semble être la seconde moitié du XIXe siècle, lorsque les méthodes industrielles bouleversent l’économie et impactent sérieusement l’organisation de la société. Éloignée de ses trois sœurs, Rose évolue tant bien que mal, mais toujours debout, dans une société où des personnages inquiétants et pathétiques font régner une forme de terreur et n’hésitent pas à user de la violence pour affirmer un pouvoir dont le temps est compté.
Bien loin de l’autofiction et des convenances littéraires actuelles, Né d’aucune femme possède une réelle puissance narrative et révèle l’étonnante capacité de Franck Bouysse à entrer dans la peau d’une adolescente vivant dans une autre époque.
Rencontre-dédicace avec Franck Bouysse, mardi 12 mars à 18h
Libraire les Volcans 65 Boulevard Mitterrand, Clermont
Né d’aucune femme édité par La Manufacture de livres
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