L’heure est plutôt à la détente et à un certain optimisme sur le front de l’épidémie. Même le président du fameux Conseil Scientifique, qui a fait la pluie et le beau temps pendant la crise, le désormais célèbre médecin Jean-François Delfraissy s’est dit favorable à l’allègement des mesures sanitaires. Ce qui ressemble un peu au « il faut arrêter d’emm… les Français » de l’ancien Président de la République, Georges Pompidou. Pourtant, du côté de la préfecture du Puy-de-Dôme, peut-être pour parer à tout débordement, on tient à rappeler que « le respect des mesures barrières reste impératif afin d’éviter la propagation du virus alors que le nombre d’interactions entre les personnes ne fait qu’augmenter. » Et de préciser encore : « dans le département, le virus circule certes très lentement, mais il reste présent. Chaque semaine entre 2500 et 2800 tests sont faits. Il y a toujours de nouveau cas. »
« Ne pas ruiner les efforts »
Si le décret du 31 mai met en place les modalités du déconfinement, il prévoit aussi des mesures de reconfinement que pourraient prendre la Préfète, uniquement si la situation sanitaire le justifiait, dans le but de lutter contre la propagation du virus. Dans cette perspective, les forces de l’ordre sont mobilisées, en lien avec les maires, pour assurer le respect des mesures barrières. « Il est essentiel que les efforts considérables faits par les Puydômois ne soient pas ruinés en quelques jours » estime Anne-Gaëlle Baudoin-Clerc, la préfète du Puy-de-Dôme. La préfecture précise qu’elle peut prendre des arrêtés pour fermer des établissements où le respect des gestes barrières ne serait pas appliqué. Ainsi le 5 juin dernier, la Préfète a signé un arrêté visant à fermer un bar où il a été constaté un manquement du respect des mesures sanitaires.
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