Les hommes politique aiment bien les symboles. Ce matin alors qu’il visitait, à Tarare, dans le département du Rhône, une usine de tissus d’ameublement où l’on a aussi fabriqué des masques anti-covid, Laurent Wauquiez a annoncé officiellement sa candidature aux élections régionales de juin prochain. « C’est une entreprise qui dit beaucoup de la région et de ce que nous voulons faire. On juge les politiques plus par les actes que par leur discours. Ici on a réussi à faire des choses pendant le covid et demain pour créer des emplois sur le territoire» a-t-il déclaré. Plus tard sur son compte Twitter, il est revenu sur les raisons qui le poussent à candidater pour un second mandat « Pour tourner la page de la crise, nous avons besoin d’une région solide. Une région capable de mobiliser toutes ses forces. C’est pour cette raison que je suis candidat aux élections régionales du 20 juin prochain ».
Autorité et sécurité
« Les économies ne sont pas une fin en soi, mais il n’existe pas d’argent magique» rappelle Laurent Wauquiez dont le premier mandat aura été marqué par une gestion financière pointue. Pour son second mandat, il entend faire de la « restauration de l’autorité et de la sécurité » une de ses priorités. Cet argument, qui sera sans doute récurrent durant la campagne, tombe à pic alors que les forces de l’ordre ont particulièrement souffert ses derniers jours et que la délinquance semble préoccuper de plus en plus les citoyens. « Nous savons tous que c’est d’abord la responsabilité de L’État mais faut-il se défausser ? »s’interroge -t-il, en regrettant des sanctions « trop souvent virtuelles » pour les auteurs d’incivilités ou d’agressions.
En tête des sondages
Avant même que la candidature ne soit officialisée, l’actuel président de la région AURA était déjà en tête d’un sondage. Début mai, des chiffres publiées par Ipsos Sopra/Steria pour France Télévisions donnaient Laurent Wauquiez, soutenu par LR et par l’UDI, en tête des intentions de vote avec 31% au premier tour. Face à lui, la gauche semblait à la peine. Fabienne Grébert, candidate Europe Écologie-Les Verts, obtient 13% des intentions de vote, devant Najat Vallaud-Belkacem, candidate PS et ancienne ministre de l’Éducation nationale qui obtient seulement 11%. Reste à voir si les autres candidats, dont Andrea Kotarak du RN seront en mesure de contester l’avance de l’actuel président.
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