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Dimitri Chostakovitch / Photo Deutsche Fotothek - commons.wikimedia.org
Dimitri Chostakovitch / Photo Deutsche Fotothek - commons.wikimedia.org
Culture Mercredi

L’orchestre d’Auvergne ravive la mémoire de Chostakovitch

Dans le cadre de sa programmation musique de chambre, l'Orchestre national d'Auvergne-Rhône-Alpes propose ce mercredi un programme à la mémoire de Dimitri Chostakovitch.

Dimitri Chostakovitch est considéré comme l’un des plus grand compositeur du XXe siècle. Sa musique a sans aucun doute été marquée par les tumultes traversés durant une vie émaillée de problèmes de santé et de soucis relationnels avec le pouvoir politique de l’Union soviétique. Tout au long de sa vie, il a eu des fonctions bureaucratiques, notamment au Soviet suprême, mais sa musique était considérée comme trop formelle pour les dirigeants. L’épisode de 1936 en est la parfaite illustration. Staline qui assiste à une représentation de son opéra Lady Macbeth du district de Mtsensk quitte la salle furieux de ce qu’il a entendu. La Prava titre dans la foulée « Le chaos au lieu de la musique. » Dimitri Chostakovitch échappe de peu à la déportation ou peut-être à l’élimination. Songeant un moment au suicide, cet épisode aura un impact important sur sa santé mentale.
Malgré tout, il est l’auteur de quinze symphonies, six concertos, et de nombreuse pièces de musique de chambre. Son œuvre compte aussi trois opéras et ballets et des musiques pour le théâtre et le cinéma.

À la mémoire des victimes du fascisme et de la guerre

Dans le cadre de son programme de musique de chambre, l’Orchestre national d’Auvergne-Rhône-Alpes, a inscrit à ses rendez-vous d’octobre, le huitième quatuor à cordes, le plus célèbre et le plus fréquemment joué « à la mémoire des victimes du fascisme et de la guerre ». Deux œuvres complètent le programme, l’une du compositeur argentin contemporain Osvaldo Golijov, qui comme celle Chostakovitch témoigne d’une époque contemporaine troublée et douloureuse, l’autre plus légère de Claire-Mélanie Sinnhuber, compositrice franco-suisse née en 1973.

À la mémoire de Chostakovitch Orchestre national d’Auvergne-Rhône-Alpes, mercredi 9 octobre 2024 à 19h30 à l’opéra de Clermont. 

-Osvaldo Golijov :  Tenebrae pour quatuor à cordes
-Claire-Mélanie Sinnhuber   Flos Fracta pour quatuor à cordes
Yoh Shimogoryo, Juliette Diaz – violons,  Baptiste Vay – alto,  Octave Diaz -violoncelle
-Dimitri Chostakovitch  Quatuor n° 8 en ut mineur Opus 110
Raphaël Bernardeau, Harumi Ventalon – violons, Cédric Holweg – alto, Éric Moschetta – violoncelle

Durée : 1h sans entracte. Réservations sur le site de l’orchestre 

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