Les ronces : Tel est le nom de ce recueil de poésies édité par Le Castor Astral. Les ronces de Cécile Coulon sont celles qui renvoient à l’enfance et aux souvenirs de mollets griffés, de vêtements accrochés, lorsqu’on ramasse des mûres avec ses parents durant cette période de fin d’été que l’on aimerait éternelle tant sa lumière est belle.
« Entre les caresses et les crocs, Les Ronces de Cécile Coulon nous tendent la main pour nous emmener balader du côté de chez Raymond Carver. Sur ces chemins, elle croise des vendeurs de pantoufles, des chiens longilignes, un inconnu qui offre une portion de frites parce qu’il reconnaît une romancière… »
A l’heure où la poésie n’est plus vraiment la principale préoccupation des gros éditeurs et d’une majorité de libraires, la présence de Cécile Coulon dans cet univers prouve que la jeune génération d’écrivains n’hésite pas à emboîter le pas des aînés et réussit parfaitement à captiver un lectorat sensible au genre.
Pour son premier livre de poésie édité, Cécile Coulon fait « coup double » avec l’attribution en cet automne 2018, du Prix Révélation Poésie de la SGDL (Société des Gens De Lettres) il y a quelques jours et plus récemment du Prix Guillaume Apollinaire, un prix créé en 1941, récompensant chaque année un recueil de poèmes pour son originalité et sa modernité et considéré comme le « Prix Goncourt de la poésie ».
Elle avait déjà reçu les Prix Mauvais genre et Prix Coup de foudre des Vendanges littéraires en 2012 pour Le Roi n’a pas sommeil (éd. Viviane Hamy), le Prix des libraires 2017 pour son roman Trois saisons d’orage (éd. Viviane Hamy).
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