La gestion d’un dossier de candidature à la Capitale Européenne de la Culture est pour le moins complexe et le commun des mortels peine souvent à comprendre ce qui se passe. Pour obtenir le titre en 2028, la ville doit d’abord déposer un dossier de candidature en bonne et due forme en 2022. Pour simplifier, elle doit justifier sa capacité à organiser des événements, témoigner du soutien des acteurs locaux et prouver l’appropriation du dossier par l’ensemble du territoire.
La candidature de Clermont a débuté avec le programme évènementiel Effervescences qui était concentré sur la métropole clermontoise. A l’issue de ce programme le périmètre s’est considérablement élargi puisqu’il concerne désormais l’ensemble du Massif central implanté en Auvergne-Rhône-Alpes, mais aussi en Bourgogne, Occitanie et Nouvelle Aquitaine. On ne parle donc plus d’Efférences qui a démontré que la ville et les acteurs culturels pouvaient organiser de nombreux événements de qualité mais de Clermont-Ferrand Massif central 2028 et de sa déclinaison estivale Altitude 2028. Arrive maintenant le temps de la rédaction et de la mise en forme du dossier qui devra être déposé dans quelques mois. La France soumettra à l’Europe la liste des villes qui auront passé la phase des présélections. A ce jour 10 villes souhaitent déposer leur candidature. Chaque dossier sera étudié par un jury composé par la Commission européenne, la décision finale revenant au Conseil des ministres européens après avis du Parlement. La route est donc encore longue et le dossier clermontois doit désormais entrer dans une nouvelle phase, celle du soutien populaire des publics.
Embarquement et participation des publics
La métropole clermontoise, les acteurs du milieu culturel et les institutions du vaste territoire concerné sont désormais mobilisés derrière l’élan insufflé depuis plusieurs mois et le temps est venu d’associer les citoyens à travers un dispositif d’embarquement et de participation des publics. La volonté de l’équipe, qui est également une volonté politique, est de créer une communauté qui s’engage pour soutenir la candidature, un peu à l’image de ce qui avait été mis en place pour le classement UNESCO de la Chaîne des Puys. Par ce biais la candidature doit gagner en visibilité pour renforcer ses chances de succès. Un kit de soutien vient d’être lancé avec deux programmes différents, simples et gratuits : devenir adhérent pour prendre part à la vie de l’association et devenir porte-voix en utilisant des éléments de communication comme des autocollants ou des objets numériques pour les réseaux sociaux.
En parallèle, des actions de sensibilisation seront menées sur des événements populaires dans les zones urbaines mais aussi en milieu rural grâce à un partenariat avec La Poste.
Jean-Charles de Castelbajac en ambassadeur
Le styliste créateur Jean-Charles de Castelbajac, qui vécut un temps à Limoges, est sensible à la notion territoriale du Massif Central. Alors qu’il préparait une exposition au Centre Pompidou, il rencontra Patrice Chazottes qui s’apprêtait à rejoindre Clermont pour prendre la tête de l’association qui porte le projet de candidature. Ce dernier lui a proposé de dessiner le logo et d’imaginer une identité graphique imaginant qu’il pourrait devenir un excellent ambassadeur. La réponse ne s’est pas fait attendre longtemps et c’est ainsi qu’est né le « Volcamour ». Les raisons qui ont poussé à Jean-Charles de Castelbajac sont simples et c’est lui qui en parle le mieux.
Pour rejoindre la communauté, rendez-vous sur le site web de Clermont-Ferrand Massif central 2028
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