Lutter contre l'épidémie est évidemment légitime et nécessaire. Mais la privation de liberté est-elle pour autant supportable ?
Mots-Clés : liberté
Une nouvelle chape de plomb s'est abattue sur la société. Et les Français, désormais, n'aperçoivent plus d'issue à la crise. Même les plus optimistes sont devenus lucides.
Le couvre-feu n'était évidement qu'une étape. La France se retrouve, à partir de demain, en confinement, comme au printemps dernier. Jusqu'au 1er décembre, au minimum, mais peut-être pour plus longtemps.
La décision prise par la préfète du Bas-Rhin d'imposer le port du masque dans toutes les communes de plus de 10.000 habitants du département a été retoquée par le Tribunal administratif de Strasbourg. La représentante de l'Etat va devoir assouplir les mesures. D'autres recours devraient suivre.
Comme le temps est prodigieusement long, pourquoi ne pas se consacrer à l'exercice un peu fastidieux de l'abécédaire ? Thème de circonstance, évidemment, celui du confinement, qui marque l'existence actuelle d'une grande partie de la planète.
L'affaire Mila est douloureusement significative d'une tendance à la restriction de la liberté d'expression, d'où l'on écarterait quelques sujets tabous en fonction de l'air du temps...
"Charmant petit monstre" écrivait François Mauriac à propos de l'auteure de "Bonjour Tristesse". Françoise Sagan était, avant tout, une femme éprise de liberté, envers et contre tous.