A fuir en avant perpétuellement, il y a bien un moment où l’on se tape la tête contre les murs. Lorsque 193 pays se retrouvent entre les murs de l’ONU à New York, l’heure est grave, manifestement. Et une immense banderole aux couleurs de l’arc en ciel s’étale sur la façade avec ces mots inquiétants : « congrès mondial de la dernière chance. » Cette fois, les chefs de l’Etat de tout poil, dont on sait qu’ils ne savent agir qu’à court terme, sont conscients de l’urgence de la situation. Il s’agit bel et bien de sauver la planète d’une catastrophe écologique sans précédent, voire de l’apocalypse. Mais peut-on encore faire confiance à ceux qui nous gouvernent, eux-mêmes prisonniers d’un système qui les dépasse ?
Romancier à ses heures
Spécialiste de la faune sauvage, photographe et cinéaste naturaliste, Christian Bouchardy est aussi, à ses heures, romancier. En 2007, son livre « Le fugitif de la Saint-Jean » avait ainsi obtenu cinq prix littéraires. Avec « Kalima et la nouvelle arche », nouveau roman paru aux Editions de Borée, l’actuel président de la LPO Auvergne, conjugue à la fois sa passion de l’écriture et son engagement pour l’environnement.
La révolte des animaux
Et si le sauvetage de la planète passait par la mobilisation de ceux qui sont les plus directement menacés ? Par les animaux eux-mêmes, las de subir tout à la fois l’égoïsme et l’aveuglement des hommes ? Mammifères, amphibiens, reptiles, oiseaux, venus des terres ou de l’océan, ils ont décidé de se révolter et de prendre leur destin en main. Avec eux, deux humains qui ne se connaissent pas : Kalima, une jeune kenyanne, fille de zoologue, très engagée pour la cause animale, et Ram, un génie de l’informatique, venu d’Inde. Dès lors, au fil d’aventures improbables et d’épisodes extraordinaires, c’est une nouvelle arche de Noë qui se met en place. Sera-t-elle suffisante pour sauver ce qui n’a pas déjà disparu ?
« Kalima et la nouvelle arche » de Christian Bouchardy paru aux Editions De Borée.
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