Envoûtant: nul n’a oublié le groupe Dead Can Dance, initié par Brendan Perry et Lisa Gerrard. La formation a développé un univers dont la cold wave originelle a évolué vers des musiques d’inspiration liturgiques et médiévales, empruntant aux musiques du monde et au répertoire ancien. Six longues années après Anastasis, le duo australo-britannique a sorti, à l’automne dernier, Dyonisus, un album concept qui célèbre le dieu grec et dont la pochette est illustrée par un masque pré-colombien. Le disque, enregistré avec des instruments ethniques, recèle de moments de grâce et évoque la nature, à partir de cris d’oiseaux, de sons d’animaux.
Une tournée en France
Dead Can Dance poursuit donc son chemin. Parallèlement, Brendan Perry déroule aussi une carrière en solo, entamée avec les albums Eye of the hunter (1999) et Ark (2010). Chanteur à la voix grave, caverneuse, compositeur, multi-instrumentiste, il mène actuellement une tournée en France, accompagné par le bassiste Richard Yale et par la guitariste, violoniste et claviers écossaise Astrid Williamson qui a collaboré avec Dead Can Dance.
Mystique et onirique
Brendan Perry présente, en particulier, les titres de son prochain album solo dont la sortie est prévue pour l’automne prochain. Le concert à la Coopé, étape de cette tournée, s’annonce comme un voyage dans une oeuvre mystique et incantatoire chargée d’échos crépusculaires, orchestré par des cordes finement tendues, des claviers profonds, des rythmes lointains. Un périple inspirant et onirique dans l’ombre enveloppante de Dead Can Dance.
Mardi 19 février à 20h30 à la Coopérative de Mai (Petite Coopé).
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