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Sonia Reyne, ici aux côtés de Christophe Grand, lors de la présentation de l'annuaire 2018 du Club de la Presse- photo: Jean-Yves Arnaud.
Événement Vendredi

La Biennale de la Presse réunit les journalistes et communicants francophones à Clermont

Clermont accueille les 1er, 2 et 3 juin le Congrès de l'UCP2F. Présidente du Club de la Presse Clermont-Auvergne et de l'instance fédératrice des clubs à l'échelon national, Sonia Reyne évoque l'événement.

Ils seront une centaine, des journalistes essentiellement mais aussi des « communicants », à vivre le congrès de l’UCP2F, ou Biennale de la Presse, le week-end des 1er, 2 et 3 juin à Clermont. L’événement réunira ainsi des professionnels venus de toute la France mais aussi d’autres pays francophones, venus échanger, faire le point autour de problématiques liées à leur métier. Ce congrès, qui a lieu désormais tous les deux ans, est organisé en 2018 par le Club de la Presse Clermont-Auvergne. Sonia Reyne, sa présidente, collaboratrice de 7 Jours à Clermont, est aussi depuis l’année dernière, la présidente de l’UCP2F. Elle est évidemment la mieux placée pour évoquer la manifestation, son intérêt, son contenu, son organisation…

7 JOURS A CLERMONT: Quel est le rôle d’un Club de la Presse?

SONIA REYNE: Un club permet à des journalistes et des communicants d’un territoire de se rencontrer hors de leurs entreprises respectives et de leur environnement quotidien. Autour de cette idée fondatrice, il met en oeuvre des activités communes, des rendez-vous. Celui de Clermont, par exemple, regroupe 300 adhérents, dont un tiers de journalistes. Aujourd’hui, il existe une cinquantaine de clubs en France.

7JC: Et quelle est l’utilité de la Biennale de la Presse?    

S.R: L’UCP2F est l’instance fédératrice des différents clubs.  La biennale est donc la réunion officielle, structurée de tous les clubs de la France et de la francophonie, en général. C’est une rencontre professionnelle. La nouveauté de cette édition est que nous l’avons ouverte aux journalistes et communicants qui n’appartiendraient pas à des clubs de la presse. Dans le détail, nous proposerons cinq ateliers le samedi, ainsi qu’une plénière ouverte au public. Le congrès abritera aussi, dimanche matin, l’assemblée générale de l’UCP2F. Mais un tel rendez-vous se doit de proposer aussi des moments d’échange et de découverte, des espaces de convivialité. Le vendredi, nous nous rendrons au Lab Centre France, assisterons à des projections de court-métrages et remettrons des bourses à de jeunes reporters. Et le dimanche, les congressistes se rendront à la découverte du puy de Dôme.

7JC: Vous avez prévu de travailler autour d’un thème? Quel est-il et pourquoi celui-ci?       

Georges Malbrunot-photo François Bouchon / Le Figaro.

S.R:  Chaque congrès tourne autour d’un thème qui préoccupe la profession et se situe dans l’actualité . Cette fois, nous avons choisi Voir et dire la guerre. Raconter les conflits dans le monde fait, hélas, partie des missions constantes des médias et puis, nous sommes dans le centenaire de la fin de la guerre 14-18. Enfin, un certain nombre de journalistes ont perdu la vie sur des zones de conflits. Il nous paraissait opportun d’échanger autour de questions comme la façon dont les médias locaux parlent de la guerre. Est-ce leur rôle? Comment le font-ils? Avec quels moyens? Ce sujet « glissera » à travers les ateliers mais sera surtout au centre de la  plénière, ouverte au grand public.

7JC: Des invités de marque assisteront au congrès…

S.R: Nous avons voulu nous entourer de compétences pour traiter du sujet de la guerre. En effet, nous pourrons compter sur les présences de Christophe Deloire, le président de Reporters sans Frontières, de Georges Malbrunot, journaliste du Figaro, ex-otage en Irak, d’Omar Ouahmane, correspondant de France Inter à Beyrouth ou encore de Laura Maï-Gaveriaux, journaliste indépendante qui a publié un livre « Sale Guerre » sur la Turquie d’Erdogan.

7JC: La Biennale est une grosse organisation. Bénéficiez-vous d’aides locales?

S.R: C’est le Club de la Presse Clermont-Auvergne qui organise. On le fait avec les moyens du bord… Comme la manifestation est sur inscriptions, les participants financent une partie de l’événement. Pour le reste, un certain nombre de partenaires locaux nous aident. Ils jouent bien le jeu…Pendant l’intégralité du week-end, nous prenons en charge l’ensemble des repas mais pas l’hôtellerie qui reste à la charge de ceux qui se sont inscrits.

7JC: Quelles retombées attendez-vous?

Laure Maï Gaveriaux.

S.R: Essentiellement en termes d’images. Je voudrais que les congressistes repartent persuadés qu’il se passe pleins de choses intéressantes en Auvergne,  notamment sur le plan des médias. J’aimerais aussi qu’ils soient séduits par la région. Pour le Club de la Presse Clermont-Auvergne, c’est aussi une façon prestigieuse de fêter ses 30 ans d’existence.

La plénière ouverte au public sur le thème de la guerre et des médias se déroulera samedi 2 juin à 15h15 à l’Ecole de management de Clermont, boulevard Charles-de-Gaulle, entrée libre.     

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

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