En allemand « warmduscher » signifie « petite nature » ou « chochotte ». Des termes qui collent plutôt mal avec la musique virile et musclée de ce groupe dont les membres sont issus de différentes formations (Paranoid London, The Fat White Family, Insecure Men, Childhood). S’ils se retrouvent au sein de Warmduscher, c’est pour laisser libre cours à leur instinct, à leurs pulsions musicales, sans la moindre pression ou hésitation. Et la scène leur va si bien…
A leur sauce

Tendance garage rock? Ils ne le revendiquent pas. Sonorités punk? Peut-être, mais ils avouent être tout autant influencés par des morceaux groovie ou hip hop… Bref, nos amis Grand-Bretons se fichent pas mal des étiquettes et on pourrait tout autant les imaginer « made in USA » que provenant de Brixton, au sud de Londres, le QG du groupe.
Une musique qui met des claques
Après Khaki Tears, sorti en 2015, les lascars ont sorti un nouvel album Whale City, fort en vitamines et peut-être même … en alcool frelaté. C’est du solide, en effet, du costaud, qui tient au corps et met des claques. Une musique brute et collante, avec de blues rouillé et de guitares flamboyantes, le tout porté par la voix torturée de Clams Baker. Les Warmduscher sont en réalité de sales gosses qui font sacrément du bien. On ne leur demande rien de plus…
Mardi 12 février à 20h30 à la Coopérative de Mai (Petite Coopé).
Commenter