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Vente Michelin : deux nouveaux records sont tombés

Les collectionneurs s'attendaient à de belles batailles pour la vente aux enchère d'objets Michelin qui se déroulait cette année au casino de Royat, ils n'ont pas été déçus. Deux nouveaux records sont tombés.

La vente s’annonçait dense et passionnante… (lire notre article Du garage au salon du 20 juillet 2022) les amateurs n’ont pas été déçus. Sous le marteaux des commissaires priseurs Vassy-Jalenques-Courtadon deux nouveaux records mondiaux sont tombés durant la vente d’été d’objets Michelin organisée au casino de Royat. Cela n’étonnera personne d’apprendre que se sont, une fois de plus, des exemplaires du guide rouge qui ont joué les vedettes. 3 guides 1900, le premier de la série et donc le plus convoité, étaient proposés à la vente. Un premier exemplaire en état moyen a ouvert le bal à 15 500 euros donnant une idée de la bataille qui allait suivre. Quelques minutes plus tard, un autre exemplaire, en bon état celui-ci, était adjugé 20 000 euros  alors que le record mondial est tombé à 28 000 euros pour le 3e exemplaire. Selon Pierre-Gabriel Gonzalez organisateur de la vente, ce guide en parfait état, était l’un des plus beau jamais vendu. A noter également que la suite 1901-2021 a été adjugée à 10 000 euros alors qu’un guide 1901 est parti pour 5 700 euros et un rare 1939 édition américaine, destinée aux troupes, a changé de main pour 3400 euros.

Le 1904 atteint des sommets

La mise aux enchères du guide « grandes marges » était également attendu avec une certaine impatience. Le rarissime exemplaire non annoté et en parfait état, était une véritable rareté que même l’entreprise Michelin ne possède pas dans ses archives. Alors que l’estimation était de 22/25 000 euros, les enchères sont montées jusqu’à 47 000 avant le coup de marteau final, inscrivant, sans doute durablement, un record absolu pour un guide Michelin.

Bib a toujours la côte

Le célèbre Bibendum et ses multiples déclinaisons à toujours la côte auprès des collectionneurs. Une œuvre réalisée en pierre de Volvic par un adepte de l’art populaire (donc non officiel) est parti à 380 euros soit deux fois plus que son estimation. Le Bib « guetteur » mascotte de bouchon de radiateur, splendide objet d’art monté sur socle en bois n’a curieusement pas affolé les enchères mais a changé de main pour 3000 euros tout de même alors que le « fierot » sur son bidon en provenance du Japon a été adjugé à 5 600 euros.

A noter que les prix indiqué sont bruts donc hors commissions et taxes

À propos de l'auteur

Olivier Perrot

Pionnier de la Radio Libre en 1981, Olivier Perrot a été animateur et journaliste notamment sur le réseau Europe 2 avant de devenir responsable communication et événements à la Fnac. Président de Kanti sas, spécialisée dans la communication culturelle, il a décidé de se réinvestir dans l'univers des médias en participant à la création de 7jours à Clermont.

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