Le maire de Clermont a décidé de prendre un arrêté interdisant l’utilisation de tout produit phytosanitaire chimique sur le territoire de la ville. Une décision semblable à celle prise par les maires d’autres grandes communes, telles Paris, Grenoble, Lille ou Nantes. « Depuis un an, notre pays vit de profonds bouleversements avec le mouvement des gilets jaunes, mais aussi avec les marches climat et la mobilisation de la jeunesse. Parmi ces appels que nous entendons pour plus de justice sociale et pour une transition écologique équitable, les questions de santé publique se posent avec acuité. Dans ce domaine aussi s’élève une défiance de plus en plus grande du public face au manque de transparence des prises de décisions en matière d’autorisation de produits sur le marché, de conditions d’utilisation ou d’évaluation sur les conséquences en termes de santé ou d’effets négatifs sur la biodiversité ou la qualité de l’eau. Il en va ainsi des décisions concernant les pesticides mais aussi d’autres substances contenant des perturbateurs endocriniens ou à effets cancérigènes » écrit ainsi Olivier Bianchi dans un communiqué publié ce jeudi.
Des produits phyto-sanitaires chimiques à l’urgence climatique
Par ailleurs, le maire de Clermont indique qu’il présentera aux élus, lors du Conseil municipal du 27 septembre, une déclaration relative à l’urgence climatique. « Cet arrêté et la déclaration d’urgence climatique s’insèrent dans les orientations générales de la municipalité en matière de transition écologique et énergétique, de développement d’une agriculture urbaine par des producteurs locaux, des circuits courts et des labels de qualité et bio. Ils annoncent un renforcement de nos politiques publiques en faveur de la transition » explique-t-il. Les questions de l’environnement devraient être au cœur de la prochaine élection municipale. A Clermont et dans la plupart des villes de France.
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