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Culture Lundi

Quarante ans de festival, ça l’affiche bien

Toutes les affiches du Festival du court-métrage sont exposées pendant un mois à la salle Gaillard.

Quadragénaire, le Festival du court-métrage expose l’ensemble des affiches par lesquelles il s’est annoncé. Salle Gaillard, elles sont accrochées en grand format pour la plupart, sauf les premières qui n’étaient imprimées qu’en taille réduite, à l’image des moyens dont disposaient alors la bande d’étudiants à l’origine de la manifestation. « Ce sont des gens de l’équipe ou des amis la dessinaient » explique Laurent Crouzeix, salarié de Sauve qui peut le court-métrage, l’association organisatrice du festival. Par la suite, l’habitude a été prise d’inviter un illustrateur à participer au Festival, souvent au sein du jury, et l’affiche de l’année suivante lui était commandée. De cette façon Francis Masse a été inspiré par un film primé pour créer l’image de cette petite fille dans des chaussure trop grandes. « Puis Loustal a dessiné l’affiche de 87, raconte Laurent Crouzeix, et Max Cabanes – Grand prix de la ville d’Angoulême – celle de 93. Lorenzo Matteotti, auteur d’une affiche pour le festival de Cannes a imaginé le colosse qui illustrait l’édition 97. Et Brad Holland, qui travaille notamment pour le New Yorker, le cyclope de l’affiche 99.

Pas si obscure

On a dérogé à ce principe de fonctionnement en demandant parfois à un cinéaste d’animation qu’on aimait de réaliser l’affiche. Ainsi le britannique Dave Mc Kean, illustrateur de roman graphique et réalisateur de court-métrages, a signé l’affiche de 2004. » Cette année, elle porte la signature de Bologo, derrière laquelle se cache le tandem Isabelle Piot et Antoine Lopez. Elle est plasticienne, lui a été une des chevilles ouvrières du festival dès sa création. Ils sont à eux deux les auteurs de neufs affiches, dont la première et la dernière, mais aussi des « berlingots » de l’édition 2000. Laquelle était le contraire de sombre, un qualificatif qui revient souvent dans la bouche du public, assez paradoxalement d’ailleurs puisque c’est généralement pour se féliciter que l’affiche nouvelle ne le soit pas. « Cette idée reçue est surement due à l’affiche de Theodore Usher pour l’édition 2013 du festival, soupçonne Laurent Crouseix, un homme au chapeau melon qui a marqué les esprits. » Les affiche en général ne sont pas aussi obscures que les salles dans lesquelles se retrouvent les spectateurs. L’exposition devrait rétablir cette vérité.

La 1ère image, du 3 février au 2 mars à la salle Gaillard à Clermont (place Gaillard), du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h.

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7 Jours à Clermont

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