
À l’heure où le football business prend de plus en plus de place sur nos écrans de télévision ou dans les pages de nos journaux, Nicolas Manouvrier n’a pas oublié les valeurs de solidarité que véhicule le sport collectif le plus populaire au monde. C’est pourquoi, depuis le 27 mai dernier, se déroule la première édition de la coupe du monde de la solidarité : «Nous avons calqué la compétition sur le modèle de la coupe du monde de football. Un tirage au sort le 27 mai dernier, puis une phase de poule, avant de démarrer à partir de la mi-juin le tableau final de l’épreuve, à partir des huitièmes de finale.» C’est donc sous la bannière de 32 nations phares, que des équipes de 5 joueurs (avec jusqu’à 3 réservistes) s’affrontent amicalement, pour porter haut les couleurs d’associations : «Avec l’aide de 32 partenaires financiers, ce sont autant d’associations qui sont représentées à travers cet événement. Notre volonté est de les valoriser et de créer du réseau pour médiatiser leurs actions.»
Des maillots créés spécialement pour les 256 joueurs de la compétition

Pour la bonne cause, ce sont donc 256 joueurs qui s’investissent autour du ballon rond. Sensibilisé lui-même par l’association Yanis and co, l’ancien gardien de but est convaincu que le football reste un vecteur majeur de lien social, pour faire connaître mieux, et au plus grand nombre, les associations représentées. Et pour cette occasion unique, des maillots spécifiques ont été créés afin d’accompagner l’aspect festif d’une épreuve, où le handisport a toute sa place également : «la compétition est ouverte à tous, pour la suivre ou pour participer. Nous avons un accord avec le comité handisport, et la volonté de mettre aussi en place une animation spécifique au cécifoot et au football amputé.» L’ensemble de l’épreuve se déroule dans les locaux du Player 63 à Pont-du-Château, en semaine entre 19h30 et 21h30 et offre un spectacle, où le football offensif est naturellement privilégié. Une certaine philosophie du football et de sa faculté à rapprocher les gens Avec la présence d’Olivier Enjolras ou de Jodel Dossou, du Clermont-Foot 63, Nicolas Manouvrier entend en parallèle redonner au football ses lettres de noblesses : «On peut faire aujourd’hui du football autrement que pour du business et le mettre au service de la solidarité. On a bien évidemment cet esprit de compétition, mais on va bien au-delà de représenter un pays en incarnant une association. Je ne m’attendais pas à autant d’échanges positifs. Tout le monde se prend au jeu et les liens qui se sont tissés, iront plus loin que le cadre même de la compétition.» Après une phase préliminaire endiablée, débutent ce jeudi les rencontres à élimination directe, avec les 16 meilleures équipes encore en course. Des équipes dont on peut également retrouver les exploits sur la page Facebook dédiée à l’événement.
Quand le sport et la solidarité se rencontrent, c’est toujours avec l’idée de triompher

Une philosophie chère à Nicolas Manouvrier par le prisme de cette coupe du monde, à découvrir jusqu’au 24 juin prochain, jour de la grande finale. Et puisque la prochaine édition de l’épreuve éponyme se déroulera seulement l’hiver prochain, c’est aussi le moyen de se souvenir combien on aime se passionner pour ces joutes sportives au carrefour de l’été.
Coupe du monde de la solidarité, du 27 mai au 24 juin au Player 63 de Pont-du-Château. Pour en savoir plus sur cet événement caritatif : page Facebook comptoir sports CDM solidarité 2002
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