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Train Intercités / Photo 7 Jours à Clermont
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Nouveau 1er ministre, nouveaux parlementaires et toujours les mêmes problèmes de train

Ne pas baisser la garde face à l'État et à la SNCF : c'est ce que se disent des parlementaires du territoire à propos de la ligne de train Intercités entre Clermont et Paris. Il viennent d'envoyer un courrier commun à Michel Barnier.

Les quatre députés du Puy-de-Dôme, Marianne Maximi, Christine Pires-Beaune, Nicolas Bonnet, André Chassaigne, mais aussi Yannick Monnet, député de l’Allier, Marion Canalès, sénatrice du Puy-de-Dôme et Patrice Joly, sénateur de la Nièvre viennent de signer une lettre commune envoyée au nouveau Premier ministre, Michel Barnier, lui demandant d’agir urgemment pour la ligne de train Clermont-Ferrand-Paris.
Les parlementaires rappellent qu’un courrier identique avait déjà été adressé aux anciens Premier ministre et ministre de la cohésion des territoires sans qu’aucune réponse ne soit apportée. Dans cette missive, ils reviennent sur les divers incidents qui se sont encore déroulés durant l’été et précisent que  « Selon les derniers rapports de l’Autorité de la qualité de service dans les transports, en 2023, plusieurs liaisons, dont celle de Clermont-Paris, affichent un taux de retard supérieur à 20 %, un seuil préoccupant qui témoigne d’un dysfonctionnement systémique ».

Plus de moyens nécessaires pour le train Clermont-Paris

Si les parlementaires reconnaissent que le plan d’urgence mis en œuvre en début d’année avec une motrice de secours basée à Nevers et la pose de quelques kilomètres de grillage a permis d’éviter d’énormes retards comme par le passé, ils insistent néanmoins sur le fait que la situation reste pénalisante pour le 1,8 million de passagers annuels qui empruntent cette ligne et ne bénéficient pas d’une qualité de service satisfaisante, d’autant que la livraison des futures rames Oxygène a été repoussée à 2027.  À propos de ces nouvelles rames, députés et sénateurs attirent l’attention sur le fait que le nombre de rames commandées, 12, est insuffisant et que pour assurer le service actuel, il en faut davantage. Ils demandent donc que soient pris en compte les besoins supplémentaires pour le futur, mais aussi pour le présent avec du personnel supplémentaire pour la maintenance.
Ce courrier permet de maintenir la pression sur la situation du ferroviaire entre le deux capitales, mais il ne reste, in fine, qu’un courrier et avec l’automne qui approche, les sangliers vont revenir sur les voies, les feuilles mortes vont tomber sur les rails et les vieilles locomotives auront toujours besoins de réparations.

À noter que la pétition lancée par le collectif des usagers pour une liaison en 2h30 est toujours en ligne sur www.change.org. Elle a recueilli à ce jour 12 430 signatures.

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La rédaction de 7 Jours à Clermont est composée de journalistes professionnels locaux. 7 Jours à Clermont, média web entièrement indépendant, a la volonté de mettre en exergue l’activité et les événements marquants des 7 jours à venir dans la métropole clermontoise.

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  • L’amélioration de la ligne Paris/Clermont passe par des investissements sérieux pour réaliser le trajet
    en 2h30. Après la remise à niveau de la ligne et l’arrivée des rames « Oxygène », il va falloir mettre à V200
    100km de ligne possible sur ce parcours et s’associer avec Paris/Limoges qui cherche aussi le 2h30
    de parcours. Pour cela il faut aussi s’accorder avec IDF pour réaliser la phase IDF du projet POCL. Il faut réaliser une ligne nouvelle V250 entre Paris/Etampes Sud avec un barreau vers Nemours. Ce « Y inversé » permettra les gains souhaités sur les temps de parcours vers les 2 métropoles oubliées par le ferro viaire, cela désengorge aussi les RER C et D aux abords de la capitale.

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