Le Canada, l’autre pays du court métrage
Chaque année, au festival, un focus est proposé ainsi qu’une rétrospective thématique. Cette année, le FOCUS PAYS nous emmène en Amérique du Nord avec Ô Canada, Quebec, Premières Nations, etc. A l’occasion de la rétrospective thématique « Short in Translation » proposée par les organisateurs le public pourra revivre les grands moments du Festival :« Nous proposerons au grand public des films qui ont déjà été récompensés par le passé dans le cadre du festival, mais aussi de découvrir des réalisateurs et des œuvres plus confidentiels. La complexité du territoire canadien avec deux langues différentes et 13 provinces, va nous permettre de mettre en avant diverses sensibilités à l’écran. Le Canada sera en bonne place dans l’ensemble des compétitions et fête cette année ses 150 ans. » Par ces mots, Julie Rousson, responsable administrative et de la sélection internationale du festival, pose le thème central de cette nouvelle édition, plus que jamais ouverte sur le monde.
Le court métrage : un espace de création sans limite
Voilà 40 ans exactement que le court-métrage fait son festival à Clermont-Ferrand. Pourtant, chaque année le public (re)découvre ce format sous un nouveau jour, pour le plus grand plaisir de la direction du festival : « C’est un format qui est en train de se diversifier et qui permet toutes les folies ! Chaque année, on arrive à trouver des nouveautés à proposer au public, comme par exemple la diffusion d’un film interactif lors de cette nouvelle édition. Durant la projection, le public sera invité à influer et à choisir la suite à donner à l’histoire, grâce à son smartphone. » Avec Tantale, que l’on pourra voir prochainement sur les chaînes du groupe France TV, le réalisateur Gilles Porte propose à son public une immersion dans le monde de la réalisation. Chaque spectateur devient, dès-lors, acteur d’une histoire à découvrir dès le premier week-end du festival, salle Conchon.
Un monde à la portée des plateformes de téléchargement
Avec l’évolution de la consommation des œuvres cinématographiques, les plateformes de téléchargement, comme Netflix par exemple, sont devenus des participants incontournables du festival: « Aujourd’hui, les grandes plateformes de diffusion achètent de plus en plus de films au format « court-métrage ». Grâce à une bonne valorisation de ces œuvres, le public est devenu consommateur de ce format, qui colle avec son temps. Nos partenaires historiques, comme Canal +, se prennent également au jeu et on peut dire que le court-métrage est en train de connaître une seconde vie, peut-être même une renaissance ». Dans le cadre du marché du court, les nouvelles technologies comme les supports de diffusion modernes, apportent également leurs expériences respectives, pour le développement de ce format.
Trois compétions et des jurys d’exceptions
Comme chaque année, de grands noms du cinéma français et international, seront présents pour juger de la qualité et l’originalité des œuvres projetées. L’organisation du festival souhaitait s’entourer de membres de jury de caractère. Ce sera le cas avec des personnalités comme Jackie Berroyer, Céline Devaux ou Vincent Macaigne : « Nous sommes vraiment gâtés cette année avec de grands noms du 7eart Pour la plupart, ils ont déjà eu l’occasion de participer à la compétition, en tant qu’acteurs ou réalisateurs, et connaissent parfaitement l’ambiance du festival. La forte personnalité de ces différents jurés doit être un gage de la qualité des palmarès qui seront établis. » Avec une compétition nationale, internationale mais aussi le prix labo, 161 films seront projetés dans les trois compétitions en jeu. Comme d’habitude, les différents prix seront remis lors de la cérémonie de clôture , ultime séquence du festival, samedi 9 février.
41eédition du festival du Court-métrage de Clermont-Ferrand, du 1erau 9 février dans toute la ville. Pour plus d’informations sur la programmation et l’ensemble des activités en marge du festival : www.clermont-filmfest.org
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