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Musha et ses petits / Photo Parc Animalier d'Auvergne
Musha et ses petits / Photo Parc Animalier d'Auvergne
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Parc animalier d’Auvergne : jamais deux sans trois

Trois nouveaux pensionnaires viennent compléter la "grande famille" du Parc Animalier d'Auvergne. Une bonne nouvelle pour le Parc et ses visiteurs en ce début de saison.

Après les heureuses arrivées de mai, le Parc Animalier d’Auvergne a accueilli trois nouveaux pensionnaires. Au cours du mois de juin, deux adorables bébés pandas roux ont vu le jour. Juste trois jours avant leur naissance, une tigresse de l’amour âgée de 8 ans avait rejoint le parc dans le cadre d’un programme de reproduction européen dédié à cette espèce.

Et de deux

Des petits gémissements en provenance de la cabane des pandas roux se font entendre. Musha aurait-elle mis bas ? Oui et en plus ils sont deux. Deux petites boules rousses qui ont pointé le bout de leur nez le 15 juin dernier. Une bonne nouvelle pour l’espèce qui fait partie des espèces classées en danger d’extinction par l’UICN, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature.  En effet, au cours des cinquante dernières années, la population de pandas roux a connu une diminution alarmante de 40 %, principalement en raison de la déforestation qui a détruit leur source de nourriture et leurs sites de nidification. De plus, ces animaux sont chassés pour leur fourrure. Selon une estimation, il ne resterai moins de 10 000 pandas roux dans la nature, et leur population pourrait encore diminuer de 10 % au cours des 30 prochaines années. La naissance de ces deux petits est donc une étape cruciale dans la conservation de l’espèce.

Et de trois

En plus de cet heureux événement, une nouvelle tigresse de l’Amour, également connue sous le nom de tigre de Sibérie, a rejoint le parc le 12 juin. Agée de 8 ans, Irina a été accueillie dans le cadre du programme de reproduction européen de l’espèce. Les visiteurs peuvent désormais l’observer en compagnie de Saphir, un mâle âgé de 18 ans. Le Parc Animalier d’Auvergne continue ainsi de jouer un rôle actif dans la préservation de la biodiversité en accueillant et en élevant ces espèces menacées. Ces naissances et l’arrivée de la tigresse de l’Amour témoignent de l’engagement du parc envers la conservation des animaux en voie de disparition. En sensibilisant le public à ces enjeux et en contribuant aux programmes de reproduction, le Parc d’Ardes-sur-Couze se positionne en tant qu’acteur majeur de la protection de la faune sauvage.

Irina au Parc Animalier d’Auvergne / Photo P. Boyer

À propos de l'auteur

Myrtille Laurent-Bourioux

Native de Montpellier, Myrtille Laurent-Bourioux grandit à Clermont. Après une scolarité en Classe à Horaires Aménagés Musique et l'obtention de
son BAC, elle s'inscrit en Bachelor Journalisme à Lyon et c'est lors d'un stage d'été proposé par l'ESJ de Lille qu'elle décide de devenir journaliste professionnelle.

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