« Les Clermontois nous interpellent sur les nombreuses incivilités ou actes de violence qu’ils subissent quotidiennement. De l’aveu même des forces de l’ordre, les policiers ne disposent pas des moyens et des effectifs nécessaires dans l’exercice de leur fonction, afin de garantir la tranquillité publique des Clermontois et des Clermontoises. » Ces propos viennent du groupe « Avenir Républicain », groupe d’opposition municipal à la majorité élue en mai dernier. Dans un communiqué rédigé par les six élus du groupe, intitulé « L’opposition tend la main à Olivier Bianchi », ceux-ci invitent le maire de Clermont à adhérer au nouveau « contrat régional de sécurité », adopté par la Région Auvergne-Rhône-Alpes le 16 octobre dernier. Doté d’une première enveloppe de 3 millions d’euros, il prévoit un soutien renforcé aux communes pour l’installation d’équipements de vidéoprotection, une aide à la création de centres de supervision urbains (CSU), permettant le visionnage en direct et en différé et un coup de pouce à l’équipement des polices municipales.
A l’image de Montélimar
« Notre responsabilité en tant qu’élus est d’agir avec pragmatisme et efficacité, au-delà des clivages politiques. Tout comme la ville de Montélimar, qui a été la première à signer ce contrat régional de sécurité, la ville de Clermont-Ferrand aura tout à gagner en bénéficiant de ce soutien » estiment les six membres du groupe.
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