Pour les produits vendus dans la nouvelle zone boutique de l’office du tourisme place de la Victoire, l’équipe a longuement travaillé sur la sélection en choisissant des éléments emblématiques du département : la chaîne des Puys, Michelin, l’architecture clermontoise et les activités autour du Puy-de-Dôme. Avec cette boutique, l’office agit dans une démarche d’attractivité et souhaite rendre l’accès à l’information le plus fluide possible. Vincent Garnier, directeur général de l’office de tourisme de Clermont explique en détails les enjeux du tourisme à Clermont et l’importance de la vente des produits locaux.
Une boutique dans un office du tourisme est-ce légitime ?
Vincent Garnier : On a fait de la veille pour savoir quelles étaient les pratiques de nos collègues. Aujourd’hui, en tourisme urbain et même en tourisme rural, il n’y a plus un seul office de tourisme sans un espace boutique. L’espace boutique n’a pas précisément été conçu dans une logique de chiffre d’affaires. Bien sûr, cela rentre en ligne de compte, mais cela nous a permis de développer davantage d’actions de promotion, de communication de prospection. Nous sommes résolument convaincus que c’est le meilleur endroit pour mettre en valeur les savoir-faire locaux, pour mettre en valeur les producteurs locaux et qui contribue à la notoriété d’une destination.
« La relation humaine reste primordiale »
Un office du tourisme physique a-t-il encore une raison d’être ?
V. G : C’est la face cachée de l’iceberg. Naturellement, en plus de l’accueil des visiteurs, un gros travail est fait par l’office du tourisme Clermont Auvergne Volcans sur le digital : une équipe dédiée au digital, une plateforme digitale et un gros travail sur les réseaux sociaux occupent une grande part de l’action de l’office du tourisme. Il y a une nécessité d’être présents dans le monde du digital et numérique puisqu’aujourd’hui c’est là où la séduction se fait et c’est là où la concrétisation – la vente – se fait…. mais on s’aperçoit que la relation humaine, quoiqu’on en dise et quoiqu’on en pense, reste primordiale. Tout le travail des conseillers de l’office du tourisme est de cerner les attentes du public et d’apporter des solutions adaptées.
Quelle est la situation du tourisme à Clermont ?
V.G : Une grande majorité de l’activité touristique de notre métropole est une clientèle d’affaire. Pour ce qui concerne le tourisme de loisir, il existe un certain nombre de pratiques. Il y a la pratique assez classique du stop and go sur la route du sud ou en remontant en faisant une étape à Clermont qui représente un volume important. On s’aperçoit de plus en plus qu’il y a une augmentation sur la durée de séjour sur la destination. C’est tout le travail que l’on fait en termes de communication, de promotion. C’est un travail de longue haleine de l’image que l’on travaille au travers de nos démarches notamment de notoriété. Nous avions une bonne part de clientèle étrangère avant le Covid que nous sommes en train de regagner, notamment sur les clientèles européennes de proximité qui sont nos cibles étrangères prioritaires.
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