Accueil » Les stations de ski en plein brouillard
Au Sancy, les télé-cabines devront attendre pour remarcher- photo Patrick Bossin.
Vie publique

Les stations de ski en plein brouillard

Les stations de montagne ne rouvriront pas avant le 20 janvier, dans le meilleur des cas. Une catastrophe pour Super Besse, Le Mont-Dore et les autres sites auvergnats.

Si les restaurateurs et les cafetiers ont sûrement le moral à zéro au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron, eux que les responsables publics laissent sans véritable horizon, ils ne sont pas les seuls. Les stations de montagne font aussi les frais des différentes mesures annoncées. Au contraire de la Suisse et de l’Autriche, on ne skiera pas sur les pistes françaises au moment des vacances de Noël. Une période qui représente entre 20 et 25% du chiffre d’affaires annuel des stations.

Incohérence

Photo P.Bossin.

« On est consterné, on ne comprend pas. Les acteurs de la montagne  avaient préparé un vrai protocole sanitaire pour leur personnel, pour leurs vacanciers, et ils ne comprennent pas et ils ne savent pas du tout pourquoi cette décision hâtive a été prise »  a estimé Jean-Luc Bosch, le président de l’association des maires de montagne et président de France Montagne, au micro de France Info. La pilule est d’autant plus dure à avaler qu’il y a quelques jours encore la ministre du travail,  Elizabeth Borne, incitait les professionnels de la montagne à embaucher des saisonniers. Il est vrai que le gouvernement n’est plus à une incohérence près au fur et à mesure de cette crise sanitaire.

Douche froide

A Super Besse, où l’ouverture était prévue le 12 décembre, au Mont-Dore et à Chastreix, où elle devait avoir lieu le 19, c’est la douche froide. Quid de la saison, désormais ? C’est l’inconnu tant les paramètres sont nombreux : décisions gouvernementales, chiffres de l’épidémie, enneigement. Il est trop tôt pour savoir si l’on skiera à la fin du mois de janvier, si les vacances de février seront sauvées ou si l’on va vers une saison blanche. En tous cas, les victimes seront nombreuses : hôteliers, commerçants, moniteurs de ski, personnel des remontées mécaniques et de l’entretien des pistes, accompagnateurs, guides, saisonniers… C’est toute l’économie locale, en fait, qui se retrouve en panne. Sans la moindre perspective.

Photo P.Bossin.
Mots-clés

À propos de l'auteur

7 Jours à Clermont

La rédaction de 7 Jours à Clermont est composée de journalistes professionnels locaux. 7 Jours à Clermont, média web entièrement indépendant, a la volonté de mettre en exergue l’activité et les événements marquants des 7 jours à venir dans la métropole clermontoise.

Commenter

Cliquez ici pour commenter

Sponsorisé

Les infos dans votre boite

Sponsorisé