Les téléspectateurs l’ont découvert lors de l’émission The Voice, en 2014. Guitare à l’épaule, chapeau sur la tête: une dégaine…Il fait alors figure d’OVNI et séduit un large public au travers d’interprétations surprenantes. Cinq ans plus tard, Igit a fait son chemin et c’est sur un autre terrain qu’il entraîne l’auditoire à mi-chemin entre pop et chanson française. Vous avez peut-être entendu Joie ou Noir et blanc (en duo avec Catherine Deneuve), extraits de son album Jouons, sorti en mars 2017 ou encore son titre Lisboa Jérusalem, qu’il présentait à Destination Eurovision en janvier 2018.
Energie contagieuse
Igit, c’est d’abord une voix puissante, rocailleuse et chaude qui résonne comme celle d’un chamane blues. On l’imagine sur un rocking chair grinçant, scrutant l’horizon de ses amours perdues, dans les volutes d’une millionième cigarette. Mais il gueule les enfers de ses amours mortes, ou en sursis, avec une énergie contagieuse. Il est ardent quand il nous entraîne dans ses paradis. Formé à l’école de la rue, la voix cassée mille fois, une guitare restée des jours avec trois cordes et toujours le même enthousiasme. Igit, c’est un bing band à trois, le Mississipi qui déferle sur les ruelles de Montmartre.
Samedi 18 mai à 20h30, dans le cadre de « Côté Cornillon », place de Verdun à Gerzat.
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