Les braises à peine éteintes que les polémiques ont couvé sur les réseaux sociaux, en particulier, à propos du financement de la reconstruction de Notre-Dame-de-Paris. Des réactions bien dans la tradition française, ici où l’unité nationale ne dure guère que le temps de l’émotion. Dans ce contexte, Olivier Bianchi, le maire de Clermont, a tenu à préciser sa position et celle de la ville de Clermont à travers un communiqué envoyé aux rédactions. « L’élan de générosité venant de partout en France est totalement légitime et il appartient à chacun d’y participer ou pas, j’ai indiqué que je le ferai à titre personnel. C’est dans cet esprit de solidarité nationale que je réunirai les présidents de groupe du conseil municipal pour déterminer le montant de la contribution de la ville de Clermont-Ferrand, expression de notre participation à l’émotion collective et à un sentiment de fraternité laïque » explique-t-il.
« Un élan de générosité terni… »
Selon les termes du communiqué, le montant devra être « mesuré » afin de ne pas remettre en cause les priorités municipales axées sur l’éducation, l’action sociale et la solidarité. Le maire de Clermont tient aussi à fustiger quelques attitudes « spectaculaires »: « Je déplore aussi, les braises n’étant même pas éteintes et l’état des dégâts encore inconnus, que cet élan de générosité et de solidarité nationales soit terni par des annonces de quelques grands donateurs qui écrasent à coup de centaines de millions l’élan spontané des Français dans une surenchère déplacée. J’indique que les dons des collectivités ne sont pas défiscalisés et ces donateurs se grandiraient à renoncer aux avantages fiscaux ». A ce sujet, François-Henri Pinault, l’un de ces richissimes donateurs, a indiqué, au Figaro, qu’il renoncerait à la réduction d’impôts de 60% à laquelle son don de 100 millions d’euros lui donnerait droit. Ce qui pourrait inciter les autres à suivre l’exemple…
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