La campagne de vaccination se poursuit cahin caha dans notre pays. L’épisode de suspension du vaccin AstraZeneca en est un nouvel exemple. Pendant ce temps, sur le territoire du Puy-de-Dôme, le Conseil départemental déploie son unité mobile de vaccination, sous la forme d’une remorque dépliable de 30 mètres carré, équipée à la manière d’un cabinet médical. L’objectif est de pouvoir vacciner des publics dans des territoires ruraux souvent éloignées des centres jusqu’ici mis en place. Pour ce qui est des équipes chargées de la vaccination, elles sont composées uniquement d’agents du Conseil départemental et du Service Départemental d’Incendie et de Secours.
160 doses chaque semaine
Dans un premier temps, 160 doses de vaccin (Moderna) seront administrées chaque semaine grâce au dispositif de vaccination mobile aux populations prioritaires, ainsi qu’aux personnes des Services d’Aide et d’Accompagnement à Domicile (SAAD). Les personnes à vacciner en priorité seront identifiées par les communes, en collaboration avec les services de l’Agence Régionale de Santé. La prise de rendez-vous sera également assurée par chacune des mairies. Enfin, sur l’ensemble des déplacements, des personnels du SDIS viendront en renfort pour assurer la surveillance post-vaccinale et intervenir en cas de besoin.
C’est à Ardes-sur-Couze que le dispositif a débuté, hier, mardi. En ce milieu de semaine, il se rendra à Anzat-le-Luguet aux confins de la Haute-Loire et du Cantal mais toujours évidemment dans le Puy-de-Dôme. Lundi 22 mars, l’unité mobile se déplacera à Saint-Germaint-l’Herm après quoi elle devrait rejoindre Saint-Anthème. Une nouvelle rotation sera ensuite organisée au sein des premières communes bénéficiaires afin d’administrer les deuxièmes doses du vaccin
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