Quid de l’avenir de la Chaîne des Puys/faille de la Limagne après son inscription, cet été, au patrimoine mondial de l’UNESCO en tant que bien naturel? Rien de tel, peut-être, que de se servir de l’exemple des autres pour envisager ce futur. Parmi les sites français inscrits, figure depuis 2012 le Bassin minier Nord-Pas de Calais, au titre de paysage naturel. Cet exemple sera au centre d’une conférence, initiée par le Conseil départemental du Puy-de-Dôme, lundi 28 janvier à l’Ecole de droit. Après une introduction de Jean-Yves Gouttebel, le président du CD63, c’est Jean-François Caron, maire de Loos-en-Gohelle (communauté d’agglomération de Lens-Liévin) et vice-président de la Mission Bassin minier qui interviendra.
L’empreinte du charbon
Ancien territoire rural, le bassin minier Nord-Pas de Calais s’étend de la frontière belge à l’est jusqu’aux collines de l’Artois à l’ouest. Au total, 4000 hectares ont été classés qui abritent 353 biens remarquables. Le paysage est fortement marqué par trois siècles d’histoire d’exploitation du charbon et le paysage a été redessiné par les nombreux terrils. Une des spécificités de ce gisement géant est d’être entièrement souterrain: 120 km de long, 12 km de large, 1,2 km de profondeur.
Un espoir après le déclin
Le déclin économique s’est amorcé dès 1960 et c’est en 1990 qu’a été remontée la toute dernière « gaillette » à Orchies, synonyme de fermeture des installations. Jean-François Caron évoquera en particulier le nouvel élan généré par le classement au patrimoine mondial de l’UNECO et les actions qui sont conduites sur ce territoire…
Lundi 28 janvier à 18h30 à l’Ecole de droit de Clermont, amphithéâtre Michel-de-l’Hospital. Conférence publique, entrée libre.
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