Le prochain épisode des Tabliers de Clermont entraînera les lecteurs-internautes de 7 Jours à Clermont à la découverte d’Esprit Latin et Terre Latine, deux établissements qui mettent en valeur la gastronomie italienne et espagnole … La série, diffusée sur 7 Jours TV, est réalisée et produite par Georges Abikhattar. « Elle souligne la richesse et la créativité locales en matière de cuisine, elle prouve qu’il existe pleins de restaurants dans la métropole, des lieux de qualité, des gens de valeur qui sont aussi des ambassadeurs du territoire au même titre que Michelin ou l’ASM » témoigne le réalisateur-producteur.
Fan de cinéma
Né à Beaumont il y a tout juste 30 ans, Georges Abikhattar a tôt été fasciné par le cinéma « à travers les grands films populaires que la télévision proposait. » A tel point qu’après un bac littéraire, il intègre l’ESEC, école de cinéma parisienne où il apprend en particulier le métier de monteur. Son diplôme en poche, il choisit de revenir vers la province. « Mes parents habitaient dans l’Allier et, le week-end, je prenais régulièrement le train pour les retrouver. Près de la gare de Moulins, on construisait alors un multiplex de cinéma. Je me suis dit que la province bougeait, qu’il devait y avoir des opportunités. Du coup, je suis retourné en Auvergne, là où tout a commencé pour moi » se souvient-il. Suit une licence audiovisuelle au Pôle Lardy de Vichy et un stage à la communication du diocèse auprès de Marc-Alexis Roquejoffre « qui m’a beaucoup appris ».
Une relation particulière à la cuisine
Toujours salarié (à mi-temps) au diocèse de Clermont, Georges Abikhattar a créé parallèlement une société de production d’audiovisuel, intitulée 31 BD Street. « Nous réalisons du contenu audiovisuel pour des entreprises en tant que prestataire de service » souligne le jeune chef d’entreprise. La SAS a également développé ses propres productions de films autour d’un projet et d’une marque: Les Gourmands Nés. Celle-ci est entièrement tournée vers le monde de la gastronomie. « Mes parents m’ont sensibilisé au fait de bien manger, d’être attentif aux produits. D’autre part, j’ai des origines libanaises par mon père. Au Liban, il existe un rapport particulier aux saveurs, quelque chose de très méditerranéen. Cette double culture n’est pas étrangère à ma relation à la table, liée à l’histoire, à l’enfance, à la famille, à l’échange. »
Rencontre autour d’une table
La rencontre avec 7 Jours à Clermont s’est naturellement effectuée… autour d’une table et d’un bon verre de vin. « La dimension locale du média m’a immédiatement séduit. Et son caractère généraliste permet de rencontrer un large public qui n’est pas forcément spécialiste. D’autre part, j’apprécie l’inventivité du concept et l’esprit convivial et participatif qui règne au sein de l’équipe » explique Georges Abikhattar. C’est ainsi, au carrefour de deux projets, celui des Gourmands Nés, d’une part, de 7 Jours à Clermont d’autre part, que Les Tabliers de Clermont ont vu le jour. « L’émission a vocation à valoriser les métiers de bouche, autour de certaines valeurs, d’une éthique. Mais surtout, ce sont les hommes et les femmes de ce territoire que je veux mettre en exergue. Il y a de belles rencontres à faire, de belles histoires à raconter. » La nappe est dressée, les couverts installés…Désormais, le prochain épisode des Tabliers de Clermont ne tardera pas à être servi.
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