Le point de mire, c’est la candidature de Clermont au titre de capitale européenne de la culture en 2028. Une compétition qui a déjà commencé et pour laquelle d’autres villes candidates se positionnent aujourd’hui. « Effervescences est un processus. Ça n’est pas seulement,pour nous, l’occasion de faire la fête mais aussi de prendre date, de prouver de quoi nous sommes capables » estime Olivier Bianchi, le maire de Clermont. Il y eut donc une première étape, en octobre dernier, au début de l’automne. Le deuxième temps fort sera délibérément hivernal. Il surviendra sur la Place de Jaude, alors même que le Festival du Court-Métrage s’achèvera, le samedi 10 février.
La neige aussi
A Pyeong Chang, les Jeux Olympiques d’hiver auront débuté et les vacances scolaires…Et à 400 mètres d’altitude, la Place de Jaude se métamorphosera, l’espace d’un soir, en une improbable station de montagne. Domaine de l’imaginaire, sans-doute, lieu festif, assurément…Une cabine, toute droite venue de la station du Mont-Dore, des remonte-pentes mais aussi des chalets en bois et des paires de skis, un peu partout… sans oublier la neige, naturelle ou bien crachée par des canons à neige, en fonction de la météo de ce début février: Jaude telle qu’on ne l’a jamais vue, telle qu’on ne la reverra peut-être jamais. « Notre vœu est de créer une grande fête d’hiver, là, au centre de la ville. Il fera froid probablement mais le public, lui, aura chaud au cœur » souligne Philippe Kauffmann, le directeur artistique d’Effervescences.
Le rêve et la fête
Il y aura donc un décor, surprenant, irréel. Et un programme, festif et multi-disciplinaire, déroulé entre 18h et le milieu de la nuit, en partenariat avec la station du Mont-Dore, Sauve Qui Peut le Court-Métrage et l’Electric Palace. Une kermesse de feu, des installations insolites (Cie La Machine), des blocs de glace qui deviennent d’authentiques sculptures éphémères (-10° Celsius) ou des d’étonnants musiciens ignorant les lois de la gravitation (Glissssssssendo): le domaine de la poésie, de l’imaginaire, du rêve. Et puis celui de la fête, du rythme, des ondulations sonores: Alexandre Jous, célèbre corniste suisse, fera résonner son mégaphone des Alpes; la fanfare Ktipietok and Guests se livrera à un grand bœuf, occasion de rendre hommage aux artistes locaux; avec Sofiane Saïdi et Mazalda, la musique deviendra voyageuse, foisonnante et protéiforme. Et pour mieux réchauffer cette nuit d’hiver, les D.J. No Breakfast, Yeahman et Aes Dana délivreront leurs performances musicales et électroniques… Pendant tout ce temps, l’Observatoire des cuisines populaires mijotera une « cuisine de feu » afin que le public puisse se restaurer tout en participant à la fête. Et c’est ainsi qu’Effervescences poursuivra sa route…
La Grande Station Jaude 2028- samedi 10 février de 18h à 2h du matin.
Programme sur www.effervescences.eu
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