Maxine, 25 ans est vierge. Il n’est pas question ici de son signe zodiacal mais bel et bien de son état de jeune femme, qui n’a encore jamais connu l’amour. Pionne triste dans un lycée parisien, cette pucelle, qui vit chez sa « mémé » avec sa sœur, n’est pas vraiment la championne du relationnel. Elle fait tout de même des efforts dans l’espoir d’abandonner ce grand corps transparent dans lequel elle habite et qui n’attire pas vraiment la sympathie et encore la convoitise des hommes. Forcément, à force d’attendre de voir le loup, la jeune femme se sent décalée, à tel point que son sexe finit entamer une sorte de dialogue : « Ma vulve me parle, comme le chandelier dans La Belle et la Bête les animaux de Docteur Doolittle ou les jouets d’Andy dans Toy Story. » et lui intime l’ordre de passer à l’acte dans un délais maximal de 9 jours.
Les problématiques de la génération Z
Avec beaucoup d’humour et de détachement, Constance Rutheford ouvre le débat de la différence et des injonctions de la société sur la jeunesse. Ce premier roman aborde les problématiques de la génération Z, influencée par l’omniprésence de l’image sous toutes ses formes et des modèles qu’elle impose. Sa galerie de personnages représente un inventaire des comportements contemporains, de la jeunesse des lycées jusqu’aux âges avancés où tout n’a plus vraiment d’importance.
Constance Rutherford est franco-britannique. Vierge paru chez Harper & Collins a pris forme dans le cadre d’un master de Création littéraire de L’Université Paris VIII dont elle est diplômée. Elle est également diplômée de l’IUT de Lannion en journalisme, spécialité Presse Magazine. En parallèle de son activité d’auteure, elle est assistante d’éducation et encadre des ateliers de théâtre.
Rencontres dédicaces avec Constance Rutherford, samedi 18 novembre à 17h00 à la librairie Les Volcans, bld Mitterrand, Clermont. Entrée libre dans la limite des places disponibles
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