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Bénédikt Croze- photo Yann Cabello.
Sports Vendredi

Benedikt Croze en lice pour un titre de champion de France de boxe

Ce vendredi 30 novembre, le Clermontois dispute le championnat de France professionnel des poids coq au gymnase Louis Thévenet face au coriace Elie Konki. Benedikt Croze n’est pas donné favori, mais il compte bien déjouer les pronostics.

À un mois du combat, le Champion de France professionnel des poids coq en titre, Sébastien Iacobas, a déclaré forfait, perdant ainsi son titre. Pour le remplacer, il fallait un adversaire à la taille de Benedikt Croze. C’est le très expérimenté Elie Konki qui relève le gant. Benedikt Croze l’a déjà rencontré chez les amateurs, dans la catégorie des poids mouches « C’était à Vierzon, il y a sept ans. J’ai perdu ce match, après un combat serré. C’est loin aujourd’hui. » Elie Konki affiche un joli palmarès, six titres de Champion de France amateur, quatre combats professionnels pour autant de victoires et une participation aux JO de Rio en 2016.

« J’ai ma chance »

À 29 ans, Benedikt Croze annonce 1,72 m pour 53,5 kg. Un beau gabarit pour un poids coq. Les centimètres et les kilogrammes comptent double dans cette catégorie. À quelques jours de l’échéance, le garçon est calme, détendu, serein, il s’exprime avec une voix fluette et pudique. Un vrai gentil hors du ring. Le palmarès de Benedikt se révèle riche d’une vingtaine de combats en amateur et de neuf en professionnel pour six victoires, deux défaites et un nul. « Konki fait à peu près la même taille que moi. Il bouge beaucoup sur ses jambes, il est très technique. Ça va être dur  » souligne Benedikt d’un sourire avant de rajouter. « Mais je vais créer la surprise. Même si je suis loin d’être favori, j’ai ma chance. » Benedikt mise sur son expérience supérieure à celle de son rival. Ce changement d’adversaire à quelques jours du combat perturbe forcément un peu sa préparation physique. Pour Iacobas, Benedikt s’entrainait en reculant afin de le fatiguer et rester à distance puisqu’il est plus petit que lui. Avec Konki, c’est tout l’inverse, « Il va falloir que j’avance pour lui mettre la pression. Je m’adapte. C’est la boxe, j’ai l’habitude. » Benedikt Croze peut également compter sur la courte préparation de Konki qui pourrait s’avérer insuffisante pour ce match. Mais il ne faut pas trop se faire d’illusion, Konki est un vrai champion, il sera prêt.

Plus ça dure, meilleur c’est

Benedikt a plusieurs points forts à faire valoir et le premier d’entre tous, celui qui fait passer des nuits blanches à ses adversaires, c’est l’endurance. Mais ce n’est pas tout. « J’encaisse bien. Je tiens les rounds, en fait, plus le combat dure, meilleur c’est pour moi. Je suis rapide et je mets beaucoup de coups. Je démarre toujours lentement, comme un diesel. Généralement, ça tourne en ma faveur en milieu de combat. » Avant de monter sur le ring, Benedikt pense uniquement à bien gérer son match: « j’ai l’impression que la peur du boxeur, c’est d’être ridicule en prenant un KO au premier round. » À quelques heures du match, Benedikt est détendu et confiant. Son seul objectif: « avoir la ceinture ! »

Vendredi 30 novembre, 19 h, gymnase Thévenet. Préventes : page Facebook Clermont Boxe Saint-Jacques, 10 € en gradin, 15 € au bord du ring

À propos de l'auteur

Patrick Foulhoux

Journaliste et grand amateur de musique rock, Patrick Foulhoux a collaboré pendant de nombreuses années avec des magazines consacrés à la musique (Rollling Stone, Rock Sound, X-Rock...) et des titres de la presse de territoire. Sa passion pour le Rock l'a conduit à devenir directeur artistique de labels, tourneur, manager, organisateur de festival et écrivain.

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