Le Giro, oui ; le Tour, non. Romain Bardet a donc choisi d’innover pour la saison 2020, une saison qui le verra effectuer ses grands débuts dans l’épreuve majeure du calendrier italien au mois de mai. Le cycliste clermontois a donc décidé de « casser sa routine » après une saison 2019 particulièrement décevante.
Des cols à sa convenance
Doté de trois contre-la-montre, ce qui ne constitue pas sa tasse de thé, le parcours du Tour d’Italie 2020 (9 au 31 mai) offrira par contre une cohorte d’ascensions, comme le Stelvio, le col d’Agnel et l’Izoard, qui devraient convenir au coureur d’AG2R. Le Giro, susceptible de créer une nouvelle dynamique dans la carrière de Bardet, pourrait aussi offrir l’avantage de présenter un plateau moins redoutable que celui de la Grande Boucle.
Tokyo et Martigny
Au-delà du printemps, Romain Bardet s’est fixé deux autres objectifs principaux pour 2020. Le premier interviendra six jours seulement après la fin du Tour de France, ce qui explique aussi le choix du coureur né à Brioude. Il s’agit des Jeux-Olympiques de Tokyo, sur un terrain que l’on dit fait pour les grimpeurs. L’autre se présentera le 27 septembre avec le championnat du monde sur route sur le tracé hyper-sélectif de Martigny en Suisse. Deux courses-en-ligne que l’Auvergnat devrait disputer sous le maillot de l’équipe de France avec les plus hautes ambitions.
Quant au Tour de France, il viendra donc à Clermont sans son coureur local numéro 1. Mais peut-être Rémi Cavagna, autre Clermontois, sera-t-il dans le peloton au départ de Nice ?
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