Dans quelques jours va débuter la 24e édition de Bach en Combrailles. L’épicentre de ce festival unique reste Pontaumur dont l’église abrite une réplique l’orgue d’Arnstadt dont Jean-Sébastien Bach fut titulaire durant 4 ans à partir de 1703. Pour Vincent Morel, actuel directeur artistique, le festival crée chaque année une double satisfaction : d’une part l’exigence artistique attire des amateurs chevronnés venus parfois de loin, d’autre part ce festival 100% Bach apporte la preuve que l’on peut tout à fait organiser des rendez-vous culturels de haut vol en milieu rural. Néanmoins l’équipe d’organisation tient à opérer un rapprochement avec les résidents de la métropole clermontoises en proposant cette année des concerts à Riom, Mozac et Châtel-Guyon.
Une place particulière donnée à l’art de l’improvisation
La 24e édition de Bach en Combrailles sera marquée par une place particulière donnée à l’art de l’improvisation. Lors des auditions gratuites, les organistes improviseront d’ailleurs sur des chorales de La Passion selon Saint-Jean. Les cantates de Bach seront travaillées par Les Ambassadeurs – La Grande Écurie, un ensemble musical indépendant spécialisé dans les répertoires sur instruments anciens dirigé par Alexis Kossenko et le Capricornus Consort Basel. L’Orchestre national d’Auvergne et Jean-Luc Ho seront également de la partie dans les Variations Goldberg. La Passion selon Saint-Jean sous la direction de Reinoud van Mechelen avec l’ensemble A nocte temporis et le Chœur de chambre de Namur sera jouée pour clôturer le festival, dont l’équipe se projette déjà sur 2024, année qui sera marquée par le 25e anniversaire de l’orgue de Pontaumur, la pièce maîtresse de la manifestation.
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