Les labours d’automne. Je connais, j’ai une jardinière sur mon balcon.
Ne prenez que des vacances d’automne pluvieuses, vous éviterez les étés pourris.
J’aime les brumes d’automne. C’est le moment où je ne distingue plus la pissotière qui se trouve juste en face de ma fenêtre.
L’été indien, c’est bien quand les peaux-rouges se mettent à peindre les feuilles des arbres ?
En automne, avec toutes ces couleurs, les caméléons ne savent plus où donner de la tête.
Ramasser un fruit tombé de l’arbre vous évite de le cueillir et, comme il est généralement pourri, cela vous évite en plus de le manger.
En automne, pour vous endormir, ne comptez pas les moutons, mais les feuilles qui tombent.
Ce qui serait bien, c’est que le printemps succède à l’été. Les feuilles des arbres n’auraient même pas le temps de tomber.
Si l’on voulait faire une comparaison avec la politique, l’automne, saison intermédiaire et indécise, se situerait à peu de choses près au centre-gauche centre-droit.
En automne, il regardait les feuilles des arbres et faisait un vœu « Si elles ne tombent pas, j’aurai son amour ». Elles tombaient toujours.
Les hommes politiques craignent l’automne. Quand on est mécontent d’eux, on leur balance des châtaignes, des noix, et même des citrouilles.
Savoir qu’elles vont servir d’engrais naturel console les feuilles mortes qui s’interrogent sur le sens de la vie.
En faisant systématiquement rimer automne et monotone, les poètes ne font pas preuve d’une imagination débordante. Ivrogne et bobonne, ça rime aussi avec automne.
Et alors ? Pourquoi les feuilles surexploitées n’auraient-elles pas envie de faire la grève sur le tas ?
L’automne vient de porter plainte pour injure grave, on le traitait d’arrière-saison.
Un peu flemmard, il attendait que la dernière feuille de ses arbres tombe pour ramasser le tout, et même celles de l’année suivante, histoire de ne pas se déranger pour rien.
Si les cheveux tombaient et repoussaient comme les feuilles, le métier de coiffeur serait très saisonnier.
J’en suis à l’automne des illusions, à mes arbres il reste encore quelques feuilles.
Glisser sur un tas de feuilles mortes fait toujours rire, surtout les kinés qui remettent les coccyx en place.
Une consultation chez un psy est rarement suffisante pour un arbre déprimé d’avoir perdu ses feuilles.
Beaucoup de gens croient qu’ « Autant en emporte le vent » raconte la vie d’un fonctionnaire de la Météorologie nationale.
Le romantisme en prend un coup, quand on sait que le rouge des feuilles en automne vient de la présence d’anthocyanes qui prennent la place de la chlorophylle.
Les poètes sont vachement sympas avec les vieux en parlant de l’automne de la vie.
Visiter un cimetière fleuri au moment de la Toussaint donne envie de mourir. Les statistiques indiquent d’ailleurs un surcroît de mortalité en novembre. Seuls quelques esprits contrariants attribuent ce phénomène au traditionnel début des épidémies de grippes.
Novembre signifie neuvième. Voilà un mois qui a déjà perdu deux places et qui ferait bien de se ressaisir pour ne pas descendre en seconde division.
En automne, Adam était très gêné par la chute de sa feuille de vigne.
Les arbres mal foutus détestent l’automne où les feuilles ne les dissimulent plus.
Quand une saison finit, il n’est pas rare qu’une autre commence.
Vive l’automne ! Réhabilitons l’automne, saison injustement décriée ! Une pétition circule sur Internet.
En automne, la vie se ralentit. Pas du tout, on vient de lancer « 7 jours à Clermont ».
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