Il y a tout juste un an, 7 Jours à Clermont mettait en ligne ses premiers articles. Et Roman Cassanas, le développeur, du site se souvient, plus que tout autre, de cette nuit où tout a débuté. Une nuit agitée, laborieuse, sans sommeil. Cette première bougie d’anniversaire est aussi l’occasion de faire, non pas un bilan, mais un point d’étape. Aussi la rédaction a-t-elle interrogé Marc François, le directeur du média, pour un état des lieux.
7 Jours à Clermont: Où en est 7JC après douze mois d’existence?
Marc François: Le temps est un rouleau compresseur. Il file… D’autant plus vite lorsqu’il s’agit de lancer un projet cent pour cent indépendant à partir d’une feuille blanche. Bref, toute l’équipe a été énormément sollicitée. Aujourd’hui, nous avons publié près de 1500 articles de journalistes, mis en ligne 150 chroniques, diffusé une cinquantaine de films. Sans oublier les formats multimédias, qui comprennent une série de photos appuyée par un texte enregistré. Dans la réalité, nous sommes à peu près là où nous imaginions être. La première année a été celle de la construction, une étape indispensable, déterminante. Mais le chemin est encore long…
7JC: Donc vous êtes plutôt satisfait de ce premier exercice…
M.F: Etre satisfait n’est pas forcément le meilleur moyen de se révéler efficace. Simplement, nous avons suivi la ligne que nous avions définie. Celle de l’exigence, d’une certaine qualité dans un monde numérique qui est ouvert à tous les vents. Et cette exigence a été reconnue par le Ministère de la culture qui nous a accordé très rapidement un numéro de commission paritaire, avec la qualité de service de presse en ligne d’information politique et générale.Une reconnaissance qui nous ouvre quelques perspectives.
7JC: Si l’an 1 fut celui de la construction, comment imaginez-vous la seconde année?
M.F: Notre priorité doit maintenant être de conquérir de nouveaux lecteurs. Le socle actuel est intéressant, plus de 15.000 lecteurs nous suivent régulièrement, à travers le site, bien-sûr, mais aussi les réseaux sociaux. Chaque mois d’existence a, jusque-là, été marqué par une progression. Nous devons aller au-delà, encore nous faire connaître… Et nous engageons quelques moyens pour y parvenir, notamment à travers une campagne sur les réseaux sociaux. L’autre priorité est de séduire de nouveaux annonceurs. Tous sont convaincus que le numérique est l’outil de communication de la modernité. Mais certains hésitent encore à franchir le pas. Notre idée, avec eux, est de dépasser la simple relation publicitaire. D’être à l’écoute, de travailler sur mesure, à travers des concepts et des formats personnalisés.
7JC: Quelques mots sur le concept. Est-il bien compris par les lecteurs?
M.F: Il est unanimement apprécié. Mais est-il tout à fait compris? En réalité, il existe plusieurs portes d’entrée à 7 Jours à Clermont. La principale est explicitée par le nom même de notre média: nous présentons un panorama de l’actualité des sept prochaines journées dans la métropole. Et cela dans tous les domaines de la vie locale, aussi bien sportive que culturelle, économique que de loisirs. Où sortir, qu’aller voir, que va-t-il se passer, quelles seront les personnalités de la semaine? Nous tentons de répondre à ces questions à travers des articles journalistiques, aux formats variés. 7 Jours à Clermont n’est pas un simple agenda, d’autres existent déjà. Ce qui nous intéresse, c’est la valeur ajoutée.
7JC: La valeur ajoutée, c’est à dire?
M.F: La valeur ajoutée, c’est une mise en perspective, une analyse, une rencontre, un regard journalistique… Elle passe également par les chroniques. Des espaces de liberté d’expression, d’écriture, d’idées qui sont donnés à des personnalités clermontoises, chacune experte dans son domaine. Ces personnalités deviennent ainsi de véritables collaborateurs, impliqués dans la vie de 7 Jours à Clermont. Les chroniques sont aussi des supports d’évasion, qui permettent d’échapper aux contraintes et aux vicissitudes de l’actualité.
7JC: Quelques projets pour les mois qui viennent…
M.F: L’avenir s’écrit au fil des jours. Et un média comme le nôtre se doit d’évoluer au rythme du monde qui nous entoure. Nous travaillons sur des nouveaux formats, de nouveaux projets, de nouveaux rendez-vous avec les lecteurs-internautes et de nouveaux partenariats. L’écriture est un socle auquel il n’est pas question de toucher mais le développement passe aussi par l’image et le son… L’intérêt du numérique est de ne pas avoir vraiment de limite…
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